Entendu à la TV : en Pennsylvanie, un gamin de onze ans à peine est suspecté d'avoir tué sa belle-mère enceinte d'un coup de fusil. Par jalousie de l'amour que lui portait son père, lui qui avait vécu cinq ans seul avec lui. Le pire dans tout ça, c'est que les soupçons se portent sur lui car le crime a été commis avec un fusil... pour enfant !
Et oui, là-bas, de l'autre côté de la grande flaque, on vend des armes pour enfants, ma bonne dame. Rigolo non ? Je me demandais à quoi pouvaient bien servir de vraies armes version gosses, lorsque j'ai eu ma réponse, via un revendeur interviewé : pour la chasse. Quand papa emmène fiston ou fifille à la chasse, ce dernier ou cette dernière peut s'adonner à son jeu préféré avec une arme à sa portée. Sympa non ?
Je ne reviendrai pas sur l'idée que j'ai de la chasse (même si elle est utile pour diminuer les "stocks" de bestiaux sauvages, certains la pratiquent d'une façon qui fait honte à toute la communauté de chasseurs, et ça me débecte - tiens finalement je suis revenue sur mon idée, en grande bavarde que je suis), mais par contre je trouve incroyable qu'on puisse construire des armes versions enfants, équipées par contre de balles versions adultes, et les mettre dans les mains desdits enfants...
Quand on sait que l'arme qui a tué cette pauvre femme enceinte, d'un coup tiré en plein visage, a été offerte au potentiel petit monstre pour sa Noël... ça fait réfléchir.
Entendu à la TV (bis) : un présentateur d'une émission brésilienne se concentrant sur des affaires meurtrières aurait commandité plusieurs assassinats, histoire de booster son audience. Il serait responsable de cinq meurtres. Ainsi, l'équipe de son émission était toujours la première sur le lieu des crimes. Ben voyons. On n'est jamais mieux servi que par soi-même, dit l'adage.
Ainsi, de l'autre côté de la big flaque (enfin, c'est pas limité à cette région, je crois me souvenir d'un flic qui tuait, puis résolvait les enquêtes, quelque part vers la droite, la Russie et ces pays là..., mais bon, mes souvenirs sont voilés), il a trouvé « sa » solution : créer les crimes sur lesquels il réalisait ensuite des reportages.
Apparemment, l'idée qu'il ôtait la vie à des innocents juste pour une question d'audimat à la con ne l'a pas effleuré une seule seconde.
A frémir de peur, non ?
Et comme disait l'épouse de George Hazard, dont j'ai oublié le nom, dans le Nord et le Sud (quelle culture) : « Mon dieu George, le monde est devenu complètement fou ».
Quant à moi, je vous le jure sur ma vie et celle de mon animal domestique préféré, je me contente de vous raconter ma modeste existence, sans rien inventer, sans rien créer, sans rien provoquer. D'ailleurs, vous l'avez constaté, vu la sobriété et la soporifiquité de ladite vie...