Test à deux balles

Le monstre qui m’habite

Je suis une psychopathe

Autrefois, du temps où mon existence ressemblait à celle d’une héroïne de Sex and theCity, j’adorais remplir les tests psychologiques à deux balles dont regorgent les magazines féminins. Je ne mène plus le train de vie de Carrie Bradshaw et encore moins celui de Samantha Jones, mais après un long détour par le sérieux des classes freudiennes où l’on désapprouve grandement qu’on prenne tant de légèretés avec l’analyse et la psychologie, j’en reviens parfois à mes premiers amours. Un détail a changé: j’ai abandonné les tests des magazines féminins que je n’achète pas car je ne m’y reconnais plus, pour ceux qu’on trouve sur la toile. L’autre jour, en faisant celui de la TSR intitulé Quel monstre vous habite j’ai appris que j’étais une psychopathe. J’ai adoré la réponse. Effectivement, c’est bien ainsi que je me sens. Dans mes fantasmes du moins. Ou peut-être en tant qu’auteur. Heureusement, je suis cadrée, ligotée, par une épaisse armure d’éducation et trois doigts de conscience. Dans la vraie vie, je souffre si je suis obligée de tuer une mouche. Mais dans mes rêves…

Pour me marrer, j’insère la réponse de mon test ci-dessous:

“Il y a un méchant au fond de vous et c’est un fou furieux. Une sorte de double de vous-même, qui oserait faire tout ce qui est interdit et tabou, qui n’aurait aucun sentiment et qui irait au bout de ses pulsions les plus destructrices. Si vous aviez mal tourné, vous auriez pu être Hannibal Lecter, Jack L’éventreur, Landru, Joseph Fritzl, bref un serial killer, ou, pour la version moins gore un spécialiste du grand banditisme. Pas de panique, ce n’est qu’un niveau du fantasme inconscient… mais faites attention quand même…” Si, si, je vous assure que c’est tout moi dans une vie parallèle.

Derrière mon air de mine de rien, je cache un Landru.