Il a éternué, un peu, puis il s'est recroquevillé, refusant de s'alimenter, et ce matin il était mort. Il en reste un, qui en vaut trois tellement il remue, couine, engloutit les bibs' en ronronnant. Il devrait s'en sortir.
Voila seux ans qu'une poignée de chats déambule dans l'espèce de zone franche que constituent tous les jardins à l'arrière des maisons du quartier. J'en ai repéré trois. Devinez, un blanc, un siamois et un noir, probablement d'une seule portée.
Cette année, j'ai été attiré par les couinnements des chatons. Sous les lauriers, sur un tapis de feuilles mortes, deux ou trois petites créatures se tordaient en piaillant. Deux jours plus tard, un petit chat tout blanc gisait déja à coté des autres. La mère les avaient abandonné, peut être l'ai-je dérangée.
Des deux autres, un est mort cette nuit. Reste le dernier, je vais l'appeler Survivor ou Gloria Gaynor, si c'est une fille.