On n'a pas vraiment un temps d'été aujourd'hui, au contraire c'est plutôt gris-moche, en fait un temps idéal pour aller s'enfermer dans un cinéma et se faire une toile. J'adore aller au cinéma en plein jour. On quitte la vie quotidienne pour un moment, et quand on sort de là, la vie a continué, ça bouge, c'est actif, et on est encore dans cet autre monde qu'on a habité pendant 1h30-2h. J'aime ce décalage...
Je l'ai ressenti aujourd'hui lorsque je suis sortie du cinéma après avoir vu un très bon film, (500) days of Summer. Plusieurs personnes m'en avaient dit du bien et j'étais curieuse de voir cette histoire qui n'est pas une histoire d'amour entre Tom, rédacteur de cartes de voeux qui aurait voulu être architecte, et Summer, l'assistante de son patron. Il croit à l'amour véritable, elle non. Il tombe amoureux d'elle, elle ne cherche rien de sérieux. Et on va suivre leur histoire, dans le désordre. Le récit n'est pas linéaire, on commence par le milieu, on repasse au début, jour 236, jour 1, jour 452, et ainsi de suite. Petits clichés d'une histoire, d'amour malgré tout parce qu'il y en a beaucoup, dans les yeux du très charmant Joseph Gordon-Levitt (qui a souvent l'air de sortir du lit, mais ça fait partie du style et j'avoue, j'ai craqué). Et ça finit bien, même si ce n'est pas forcément comme on l'aurait imaginé.
Voici la bande annonce, ça passe au 5th avenue et au Tinseltown. Courez-y vite, c'est un beau film, qui fait un petit quelque chose au fond du coeur et met un sourire sur les lèvres.