En fait, c'est le début de la "rentrée politique", et celle-ci de s'inaugurer par la reprise des billets - pleurnicheurs - de CSP sur la méchante presse qui fait rien qu'à embêter le NPA, et qui n'a même pas besoin d'exhumer ses posts les plus haineux sur son autre blog pour montrer à quel point lui et ses kamarades sont très très vilains et très très méchants. Et en plus, ce qu'il reste du parti anticapitaliste risque de faire perdre ce qui reste de parti socialiste (même s'il est vrai que ce dernier a pris de l'avance), ce qui a tendance à crisper une presse majoritairement acquise aux socialistes et qui n'en peuvent plus de voir leurs espoirs d'alternance partir en sucette...
Alors évidemment, quand Marianne pont un petit machin assez banal, paf, c'est l'occlusion intestinale et le pétage de plomb. Ce matin, il a donc tenté de répliquer avec un de ses tristes billets où il explique par le menu pourquoi c'est anormal que le monde se ligue contre lui et le parti dont il est la cheville alcoolique et ouvrière. D'autant qu'il n'a pas pu aller à l'Université d'été, disons ... pour des raisons personnelles de pas d'argent à cause que les sales banquiers lui ont refusé un putain de prêt pour finir la customisation de la CSP-mobile, rapport à son spoiler arrière et que l'argent pour aller en vacances, eh bien y'en avait plus. Alors bon, on le comprend, il s'est vraiment énervé grave ce matin. Je crois qu'il m'a déchiré un truc, là, dans le fond, c'est très douloureux, nous ne nous appesantirons pas sur cet aspect sans intérêt.
Qui pose cependant une question en creux, tant que j'y pense : où est-ce que Thierry a appris à écrire ? Non seulement il ne sait pas écrire, ce qui est embêtant quand on tient un blog, mais surtout j'ai peine à trouver lorsque je me risque à le relire - quand il a le dos tourné, pas fou, il cogne la brute - quoi que ce soit qui ressemblerait à des analyses un tant soit peu construites, c'est à dire une capacité d'aligner trois idées à la suite en tâchant de trouver ce qui peut les relier ensemble et d'en tirer prospectives et conséquences.
Même dans le Journal de Mickey - il y était abonné jusqu'à récemment -, on peut tomber par accident sur ce genre de choses, ou, à défaut, des labyrinthes, des mots croisés assez simples ou quelques histoires de toto passablement plus drôles que sa prose lamentable. Il suffit d'être - très - bon public. Or, dans les derniers billets de Thierry, rien de cela : une succession de brouets affligeants - et pleins de fautes d'orthographe, de grammaire, de ponctuation, et, pire, de frappe - ce qui rend une lecture déjà pénible franchement oppressante, au bout d'un moment - et une vision étriquée du monde. Tout simplement. Rikiki. Plus serré qu'un cul de vierge... Ensuite, bon, c'est trotskiste, à la base, et ce n'est pas comme si ce courant politique avait un jour produit quoi que ce soit de viable, à quelque niveau que ce soit. Mais ça reste un peu lassant, à la longue.
Bah.
Après quoi, évidemment, il n'a pas vraiment goût à la vie. Au fur et à mesure que tout se débine, Thierry retrousse ses manches, fait un billet, pleure et s'énerve, et ... rien. C'est pour ça que je reste avec lui. Il est souvent triste, il a besoin de réconfort. La droite qui lui tape dessus, ça, il sait gérer. Mais la gauche s'y met ! La CGT s'y met aussi ! Même Libé raconte des choses horrrrrrrrrribles sur Port-Leucate, les fessées citoyennes, la salsa dégenrée, et surtout les militants qui ne renouvellent pas. Même les philosophes de gauche comme le méchant tartuffe de Raynaud en veulent au NPA. Olivier Calimérot, le leader du mouvement, a bien du mal à s'en remettre. Et Thierry pleure encore.
Alors, oui, c'est clair, le NPA, c'est tout pourri, ça marchera pas, d'ailleurs personne nous aime, et on fait le jeu de la droite. Bon. Et une fois qu'on a dit ça ? Ben rien, justement. Rien d'autre. Et c'est déjà beaucoup. Je veux dire, en frais sur les laxatifs. Là, mon Thierry, avec ce genres de vexations, c'est facilement 8 à 10 billets pour s'en remettre.
Je crois que le chocolat constipe aussi. Et vu ce qu'il s'enfile quand il contrarié...
Et à la limite, je préfère ça aux Monacos. Bourré, il devient grave, et c'est moi qui nettoie les tapis. Mais bon : si on mesure sa popularité au nombre de gens qui se foutent de lui, gageons que son blog va connaître cette année une explosion sans précédent.
Et vu ce qu'il aime les Twix, il attends ça avec gourmandise.