Ephémère

Publié le 24 août 2009 par Clarah

Un léger battement d'aile frêle comme un coeur marchant au ralenti et attendant l'âme qui saura combler ce vide. "Le bonheur devrait être comme un papillon: voler sans jamais regarder en arrière" (Robert Lalonde). Merveilleuses métaphores de l'amour, de l'amitié et des joies existentes, petites choses fragiles raliant le monde matériel et celui de l'esprit. Incarnations des disparus, ils veillent sur nous par milliers guidant chacun de nos pas. Comme une ritournelle silencieuse, ils freudonnent cette liberté de vivre chaque jour comme le dernier, de ne jamais pouvoir regretter nos actes.

A toi le jour, petit porteur d'âmes, tu viens nous rendre visite t'inquiétant de nos sorts et à toi la nuit, ne vient donc pas prendre mon chagrin de tes nouvelles vies emportées. Quant à Psyché qui me rendra les bonheurs d'antan où dans nos souvenirs et rêves, les êtres que nous aimons ne sont jamais loin. Petite place dans nos coeurs, tu portes sur tes ailes toutes les promesses d'une vie éternelle. Laisse-moi écouter encore une fois la chanson inaudible de mes peines envolées.