Cueillette de fruits
Raisinets et prunes jaunes
Ce matin je suis allée glaner les raisinets que je n’avais pas récoltés quand on me l’avait proposé. Je dis bien glaner car entre temps la famille de cet ami était passée par le jardin. Il ne restait quasiment plus rien. Mon butin: trois-cents grammes de baies acidulées. A peine de quoi faire un bocal de confiture. Je ne me plains pas hein? Il aurait fallu que je m’agite au bon moment au lieu d’attendre. Et puis la famille à des passe-droits! Normal! J’ai eu plus de chance avec les prunes jaunes. Au premier coup d’oeil j’ai cru qu’elles étaient vertes mais non, certaines étaient à point pour être cueillies.
En ce moment les fruits reposent dans le sucre. Demain je les transformerais en confiture.
Jolis raisinets. Les confiture et les gelées élaborées avec ces baies acides, figurent parmi mes préférées, surtout lorsqu’elles sont faites à la maison. De plus j’aime le mot romand “raisinet”. Je le trouve plein de poésie.
Les escargots doivent raffoler de cet arbuste fruitier. Ils étaient nombreux à se reposer dans son feuillage.
La main d’une blogueuse après la récolte de baies rouges.
Les prunes jaunes.
Ma chienne à l’ombre, après une réprimande. Madame Jocaste, très contrariée de devoir attendre le déjeuner qu’elle mange habituellement après son pipi-caca, n’a pas cessé de se faire remarquer. Et vas-y que je me mets au soleil alors que je lui avais demandé de rester à l’ombre, et vas-y que je bouffe n’importe quelle herbe au risque d’attraper vomissements et chiasse, et vas-y que je te colle au train pour te demander à rentrer à la maison parce que les croquettes ne sauraient attendre… Sgreugneugneu! J’ai dû me fâcher pour qu’elle arrête son cinéma!
Ma tenue de glaneuse: vieux t-shirt informe de la même couleur que les baies pour dissimuler d’éventuelles taches et pantalon de camouflage. Davantage mon look habituel plutôt que celui des 30° à l’ombre de vendredi.