Enterrement de vie de garçon

Publié le 25 août 2009 par Martine6274
J'ai de très bons amis ; je m'attendais donc à tout pour mon enterrement de vie de jeune homme garçon. Il y avait des rumeurs, style je te fais monter la pression, mais c'est mon témoin qui avait concocté tout cela et je me rends compte qu'il me connaît bien et je dois avouer qu'il sait me faire plaisir.

Jeudi 20 Août Cela tombe bien, c'est le jour de la Saint Bernard, cela va être ma fête. José vient me chercher sur les coups de 19h00 ; direction la Tour Fondue.
Arrivée une bière plus tard, synchronisation oblige.
Tout le monde est au petit soin pour moi ; la mission, on plonge devant le club. Comme je n'ai pas mon matériel, surprise oblige, j'emprunte des équipements du club ; pour le masque et le gilet, on me refile un vieux masque plein de trous de l'an 40 et une bouée collerette pas plus jeune ; me voilà équipé plongeur antédiluvien. Nous rigolons bien, j'essaie de me souvenir comment ça marche, parce que en plus, j'ai débuté la plongée avec ce matériel-là (ne me demandez pas quand, ce n'est pas le sujet). Etant bigleux, je ne vois rien à travers le masque sans mes verres correcteurs. Nous nous mettons à l'eau (pas confortable le matos), quelques mètres en surface (vraiment pas confortable le matos) et immersion ; je distingue quelques lueurs au fond, discerne vaguement une table et des lampions quand quelqu'un me passe mon masque perso avec verres correcteurs ; échange de masques . . .

et je découvre un apéro sous-marin au champagne et petites olives.
Boire sous l'eau même avec une paille, cela demande un petit savoir-faire mais pour du champagne que ne ferait-on pas ?

Quand aux olives, facile, elles sont déjà salées.


Dans la foulée, pour être bien sûr que je suis en état de me marier, ils me font déséquiper et déshabiller mon témoin puis je dois lui enfiler (nan c'est pas un gros mot) sa nouvelle combinaison qu'il a eu en cadeau pour ses bipbip ans. Autant je suis à l'aise pour l'effeuillage autant le rhabiller tourne au combat pour trouver où sont les bras, les jambes de la combi et du plongeur ; en général, cela ne concorde pas. Au bout de 20 minutes, dans la nuit noire, il est rééquipé, devant derrière, mais équipé.
On sort sous le ciel étoilé, on se déséquipe, on rince tout, nous aussi ; une ptite bière parce que la mer c'est salée et direction le restau. Le plus bel établissement du monde, le Brigantin à quai sous les étoiles.

Le Brigantin est un vieux chalutier (breton pour Mary) qui a été adapté pour la plongée, gréé comme un vieux bateau pirate qui ne va pas vite, qui roule, qui tangue et qui est magnifique.



Nous avons éclusé pas mal de pastis, de vin et de schnaps (y a aussi des estrangers dans le groupe) pour arriver au bout des victuailles préparés par les copains. Cela a donné lieu à quelques mises à l'eau cul nu fort sympathiques mais terriblement déplacées dans un établissement de cette qualité.

Magnifique soirée toute en belle émotion et joyeuse compagnie.
Bon je vous laisse, j'ai un mariage à finir de préparer, moi.