Il est presque 3heures du matin. Alors que j’avais déjà éteint mon pc pour aller dormir, une envie pressante d’écrire m’envahit soudainement, sans avoir eu ni le temps ni le choix, j’ai du m’incliner devant les sirènes de l’écriture.
j’ai donc cédé mon âme devant l’énigmatique excitation. Énigme soir d’écriture qui couvre ma souffrance d’un vent glacé venant de nulle part. Mon sommeil quant à lui n’était pas du tout optimiste à l’idée que l’on s’abandonne pour une poignée de mots. Le bruit du périph et la nuit blanche à l’heure où j’écris, au hasard des nuits de solitude je ne suis plus le même.
Au hasard des mots et de cette écriture abandonnée d’un accord instinctif, je tape des touches nocturne pas pour entendre le ton de mon vieux clavier mais pour ne plus sentir le silence de la nuit.
Mais faut que j’arrête de Mélanger le jaune et le rouge comme ces pensées vidangées par Vigipirate, il paraît que dans ce monde il y’a des vents-et-vient qui nous empêche de réceptionner le bon signal.
Dans une fraction hexagonale, je redémarre mon hélice pour contrer l’inégalité de l’aberration des chances, mais mon corps ne pouvait rien contre les appâts de l’ADN ni celui des OGM. C’est peut être pour cette raison que j’aime la rosée du matin d’hiver.
©Nassim