Le commencement du début

Tout a commencé par une exclamation lancée à travers la foule me concernant : “Wouah, sympa la chemise !” Et de rétorquer : “Eh oui, c’est la fameuse chemise du ManagUer !”. Blanche, avec col et manches revêtus de liberty bleu.

En fait, pour tous les vernissages, il s’agit de faire bonne figure et d’avoir l’air pro ! Je n’ai que l’air, mais c’est déjà ça !
Donc, il faut sortir la belle chemise, et avoir l’air impeccable.

Quand on dit que l’habit ne fait pas le moine, je suis assez d’accord, mais en même temps, je réfute.

Tout d’abord, pour converser avec des clients, il faut avoir l’air agréable, et professionnel, peu importe la manière dont on est habillé ; dans tous les cas, nous sommes des artistes…

En revanche, vis-à-vis de professionnels, il faut savoir se vendre, et se vendre est très difficile, surtout lorsqu’on est pas très pro comme les artistes ! Alors, dans ce cas, on peut avoir des atouts professionnels ou personnels, ou ne pas en avoir…, mais il faut mettre toutes les chances de notre côté…

Il est vrai que mon côté cartésien ne s’est pas encore complètement estompé durant ces quelques mois, et cette qualité permet de négocier en intégrant, en plus, le côté artistique. C’est une façon de promouvoir l’Artiste, et de l’aider dans les tâches “non artistiques”. L’Artiste est, de ce fait, plus crédible, et le ManagUer gère les tâches considérées comme logistique et administrative.

Beau renfort pour l’Artiste, qui se voue maintenant corps et âme à ses magnifiques toiles. A chaque vernissage, c’est maintenant, la grande classe “à l’italienne” et c’est devenu une fête des couleurs et des matières…avec en prime mes chemises colorées à grand col !

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