Ainsi, quoique
nous ne soyons pas en présence de notre supérieur, si, par une vive
représentation, nous nous le figurons au milieu de nous, l'image de sa présence
ne contribuera pas peu à nous faire éviter avec soin tout ce que nous savons
devoir lui déplaire dans nos entretiens, nos conversations, notre repos, notre
nourriture et dans toute autre chose; et, en nous conduisant de cette manière,
nous pratiquerons une véritable obéissance. Au reste, les véritables et
sincères disciples regardent l’absence de leur maître comme un malheur réel, et
s’en affligent, tandis que les mauvais s’en réjouissent. saint Jean
Climaque : L'Échelle sainte
«De la bienheureuse
et toujours louable obéissance»