Bien que je trouve les titres des romans de Guillaume Musso archi-culcul la praline (Parce que je t’aime, Seras-tu là ?, Sauve-moi, Et après…), force est de constater que je n’ai jamais résisté au plaisir que me procure leur lecture, subtile dosage de suspense, d’amour résolument impossible et de surnaturel…
Lecture facile, rythmée, imagée et incomparable. L’ensemble est ponctué de citations qui introduisent chacun des chapitres.
Instants d’exquise lenteur – Aôut 2009
Le résumé semble toujours tiré par les cheveux, l’histoire trop improbable et pourtant on plonge ! Du début à la fin, on est tenu par un fil invisible qui mène à un dénouement auquel on ne s’attend jamais. Lors de ses interviews, Guillaume Musso demande d’ailleurs régulièrement de ne jamais révéler celui-ci au risque de faire s’écrouler l’ingénieux château de cartes.
Le lecteur devient très vite spectateur de ces personnages au bord du gouffre qui lui inspire souvent de la compassion.
Au coeur de ces romans, l’idée récurrente que la souffrance peut rendre plus fort après avoir dévoré les personnages.
La crainte du pire est tellement plus effrayant que la certitude du pire. L’ennemi, c’est la peur. Toujours. (Que serais-je sans toi) ;C’est donc avec enthousiasme et détermination que j’ai allongé la liste des lecteurs et dégusté d’une traite, comme la spectatrice d’un film noir, Que serais-je sans toi en juillet et Je reviens de chercher en août. Agréable pause littéraire dans laquelle j’ai plongé les yeux presque fermés…