L'heure de la vengeance a sonné

Publié le 29 août 2009 par Anaïs Valente

Ceux et surtout celles qui m'auront maudite le jour où j'ai parlé veuve noire, photo à l'appui, ont enfin leur vengeance...

Je sors d'une nuit... dirais-je... mouvementée.

Hier soir, je m'endors après la fin de Secret Story (quéén culture) et le début de Koh Lanta (les habituées, ne vous énervez pas, j'ai enregistré KL et SS, pour ensuite rentrer at home et regarder la toute fin de SS suivie du début de KL, le tout tout début vu qu'en trois minutes je ronflais).

Donc je m'endors vers les quasi une heure du mat, comme un bébé.

Et, en pleine nuit (du moins le crois-je), je suis réveillée dans une situation apocalyptique : ma jolie couette blanche ornée de tout aussi jolies fleurs rouges s'est, par un mystère incroyable, transformée en giga toile d'araignée, sur laquelle courent des dizaines, que dis-je des centaines, que prononçai-je, des milliers, et qui sait, des millions, d'araignées.  Il y en a partout, et elles sont contre moi, sur moi, prêtes à tout...

Je pousse un hurlement déchirant, j'éloigne de moi, comme je peux, cette toile digne du pire film d'horreur, je saute de mon lit, je continue à hurler en m'orientant vers l'interrupteur, j'allume en vitesse, toujours en hurlant.

Comme je n'ai pas mes lunettes sur le pif, je suis dans une sale situation, car je n'ose m'approcher de la table de nuit, sise près de mon lit, sur lequel doivent encore grouiller les araignées.

Dans un élan de témérité, je fonce tout de même, coeur encore palpitant par ce lever en sursaut, et je chausse mes bésicles.

Puis j'inspecte mon lit, sur lequel se prélasse ma couette blanche à fleurs rouges.

J'ai beau chercher, point d'araignées (sans "s" normalement, mais je le laisse pour marquer les esprits).

Je sais au fond de moi que c'était un cauchemar, mais cela semblait si réel que je ne parviens pas à y croire et je suis dans un état d'angoisse rarement atteint.

Après une inspection minutieuse, je me résigne à me recoucher.

Il est 1h38.  Seulement.

Je n'ose plus éteindre et passe le reste de nuit dans une semi conscience, toutes lumières allumées, me réveillant régulièrement, encore anxieuse.

Je vous le disais, vous l'avez, votre vengeance.  Et moi, à cette heure, je ne suis toujours pas remise de cette vision d'horreur.

Voisins, voisines, si vous avez été réveillés par ce hurlement de louve affolée, pas de panique, j'ai survécu.