Le Tchier de Borée, en Ardèche

Publié le 30 août 2009 par Moun

dans le village de Borée en Ardèche.
A l'endroit où je prends la photo, se trouve, sur un promontoire,
une magnifique vierge qui veille.


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DANS CETTE ENCEINTE, L’OMBRE PARLE
L’Ère du Tchier de Borée est une sorte de grande meule de l’univers qui regarde à la fois en arrière et en avant. Elle symbolise l’analogie universelle qui régit en sens inverse les états multiples de l’être. C’est un labyrinthe initiatique et divinatoire par lequel sont restituées les cultures traditionnelles dans leur lieu premier, la nature. Hiéroglyphé, le patrimoine historique et mythologique des hautes terres des Boutières*. Le Tchier de Borée renoue avec une fonction civilisatrice de connaissance, d’alliance et de partage éclairée par une dimension imaginaire d’utopie et d’enchantement. Ce musée hermétique – clairière poétique, philosophique et alchimique – met en oeuvre une règle d’or de l’architecture naturelle suivant les principes du tantrisme, du taoïsme, du pythagorisme et de la Cabale servant à la réalisation des lois de l’harmonie universelle et contribuant à l’accomplissement du Grand OEuvre. * Philostrate l’Ancien nous dit que sous Néron, on voyait chez les Botari Vel Botrü (le peuple des Boutières) des pierres érigées par Ogmi, Dieu de l’éloquence, des arts et de l’écriture, et couverte d’inscriptions que ne pouvaient traduire les prêtres de la contrée, mais qu’Apollonius de Tyane déchiffra parfaitement. Ogmi éleva des pierres au Soleil, lesquelles pierres comportaient dans leur ordonnancement des inscriptions hiéroglyphiques, dont l’une signalait l’alliance des hommes avec Borée…
LA FLEUR DU CIEL
Hiéroglyphée*, une Sphinge arrête le promeneur et lui propose de réfléchir sur l’énigme de la vie. De surprise en surprise, la promenade lui offre le don d’un itinéraire nouveau où des charmes sacrés d’anciennetés diverses sont retrouvés. Des secrets ensevelis depuis des siècles lui sont révélés. Les pierres dressées foisonnent d’allégories, de rapprochements et d’allusions. Celui qui pénètre dans le dédale de L’Ère du Tchier de Borée se trouve brusquement confronté à un système de références chaotiques au réseau chatoyant et toujours changeant de noms et de symboles, qui masque de mystérieuses substances qui peuvent signifier tout autre chose que ce qu’elles ont l’air de dire…
* À l’Orient, la pierre dressée numéro 11, la fameuse Table d’Émeraude : le monument central de l’imagination hermétique que l’on attribue à Hermès, le messager des Dieux. La science de l’herménotique est l’analyse des textes tenant compte d’une quadruple perspective : naturelle, surnaturelle, divine et humaine.

LE HUITIÈME ENDROIT*
La grande tradition constitue un monde perdu que L’Ère du Tchier de Borée essaye de restituer. Elle rétablit ce traditionalisme dont notre sol, nos langues, nos monuments… sont encore pénétrés. Elle cherche à renouveler l’art, la philosophie et l’éthique et à inspirer les plus beaux poèmes issus du fond même de la vie, de l’humanité. Le Tchier de Borée est comme un axe du monde où le soleil pénètre à l’époque des équinoxes et dont la ligne représente l’axe de vie. Il inonde de sa force vitale le génie du lieu. * Ce terme fait allusion à la division en huit portes, au jour, à l’année, aux poids et mesures inhérents à la tradition spirituelle européenne.