J'ai en mémoire des souvenirs peu glorieux de mes cours pratiques de dissections. J'aurais préféré, comme l'a fait mon père vers ses 10 ans, manger un lapin et faire bouillir tous les os et les blanchir avec un peu d'eau de javel, avant de reconstruire le squelette en entier. Maintenant, j'aime aussi cette version qui rappelle beaucoup l'impalpable corps humain, organes ou système digestif. De quoi ne plus avoir peur de faire du mal à une souris, une grenouille, un cochon ou même au lapin.
*source dissection animale Emily Stoneking via La Victorienne (blog à suivre)
Mais juste pour le souvenir de cet enfant curieux et déterminé qu'était mon père avant ses études de médecine, le squelette du lapin. Je l'imagine essuyant un à un les os, les réassociant avec son livre de biologie sous la main, un tube de colle pas loin... une 20aines d'os dénommés pour combien de petits morceaux. *source squelette du lapin