Te réjouis pas trop vite, je rentre bredouille. Pas la moindre anecdote un peu rigolote à te raconter ici.
C’est navrant.
Pourtant, pendant ces 15 jours d’exil j’ai fait plein d’efforts pour avoir matière à bloguer à mon retour: j’ai pris les bus locaux, visité des musées douteux, loué une voiture improbable et parcouru le Languedoc sans carte, ni GPS, avec pour seule aide Google map, les dépliants publicitaires et les autochtones.
Et tout s’est bien passé. Pas une anicroche. J’ai vu des endroits magnifiques et je ne me suis même pas perdue.
En désespoir de cause j’ai mangé des moules crues chez le conchyliculteur et j’ai même pas été malade.
Ah si, j’ai quand même réussi un exploit. Dépasser le forfait internet sois-disant illimité de l’opérateur de couleur, qui du coup m’a interdit de haut débit pendant deux jours. Certainement à cause des 60 photos (sur 239) que j’ai téléchargé sur Flickr. Et des 3 ou 4 que j’envoyais tous les jours par mail à mes parents pour leur faire savoir où je me trouvais. Et celles que j’ai twittées, facebookées et tumblerisées aussi.
En fait j’aurai mieux fait de me contenter de lire les blogs.
[Je te rassure, vu la vitesse de ce qu'ils appellent le haut débit, tu vois pas la différence avec le bas.]