Un an

Publié le 01 septembre 2009 par Tourments
Premier septembre. Début hâtif de l’automne, une de mes saisons préférée. L’automne m’inspire. Ses couleurs, sa fraîcheur, ses soirées de brouillard et ses pleines lunes qui emplissent les cieux gris d’un halo envoûtant. Les longues marches dans les rues emplies de feuilles d’arbres qui craquent sous mes pas, le calme des nuits froides et ses journées de cocooning avec l’être aimé. L’automne me rend nostalgique, mélancolique, et j’adore cela. Ma vie semble vouloir toujours se rejouer dans mon esprit, en ces temps de changement de saison. Je m’ennuis invariablement du retour à l’école, même si je n’ai jamais aimé l’école et je me surprends souvent à acheter quelques petites fournitures pour mon usage personnel, même si je résiste à l’envie d’acheter un sac à dos tout neuf!
L’automne pour moi a toujours été la saison des grands changements, des grandes décisions et des plus grands événements de ma vie. Que ce soit le départ de la maison familiale, il y a quatorze ans de ça, ou encore d’avoir rencontré l’amour de ma vie, et j’en passe, les événements majeurs et bouleversements majeurs de ma vie ont toujours eut lieu en automne. Bons ou mauvais, chaque automne apporte son lot de changements dans ma vie. L’an dernier, ce fût catastrophique… Cette année, je sais d’ors et déjà qu’il y aura un nouvel emploi à l’horizon. Pour le reste, encore des retours imprévus et agréables dans ma vie, et bien sûre, encore certaines catastrophes qui en sont encore qu’à leurs balbutiements, mais je laisse la vie s’en charger. Quoiqu’il arrive, j’attends toujours l’automne avec un sourire aux lèvres et une larme à l’œil à la fois, sereine dans mon bonheur paradoxal.
L’automne dernier, j’ai aussi ouvert ce blog. Un renouveau, après avoir quitté l’ancien, qui était devenu inadéquat pour moi et que je ne prenais plus plaisir à opérer. Le premier septembre 2008, j’ouvrai Tourments Solitaires avec un seul but; En faire mon antre, pour moi, par moi, et réussir à le conserver ainsi, malgré que la tentation nous porte souvent à entretenir un blog pour nos lecteurs et non pour nous. J’ai réussis à effectuer ce dont je m’étais promis, et je dois dire qu’au bout d’un an plein, je suis encore heureuse d’avoir cet espace, aussi modeste soit-il, et que j’en suis fière. Je l’entretiens bien, le remplis de mes mots, mes images, j’y ai trouvé plusieurs personnes extraordinaires qui me font vibrer de leurs propres mots et surtout, je planifie continuer d’explorer et d’exploiter ce cadeau qu’est mon blog.
Ce blog a donc un an aujourd’hui.
Il me représente.
Il contient les aléas de ma vie, heureuse ou ténébreuse.
Il est mon journal de bord, mon défouloir, mon exutoire.
Il est le compte rendu de mon évolution personnelle, créative, émotionnelle, psychologique.
Il est une mer de millions de mots, de mes mots, écrits souvent sans même me relire.
Il a été visité à ce jour par plus de 15,800 personnes de tous âges provenant de tous les pays.
Il contient 347 billets en incluant celui-ci.
Il comte 39 abonnés fidèles officiels, et sûrement autant officieux.
Et il compte des milliers de commentaires.
Même si je le fais pour moi et uniquement pour moi, je ne peux passer sous silence toutes les personnes me visitant en ces lieux. Les gens laissant une trace indélébile sur mon cœur, sur mon âme, par leurs mots et leurs présences. Ceux qui prennent la peine de s’arrêter une seconde, et m’accorder de leur précieux temps pour me lire et m’écrire. Ceux qui m’ont gâtée, envoyé des courriels, des présents même. Ceux qui se sont démarqués pour les bonnes et même, les mauvaises raisons. Sans vous, je ne crois pas que j’aurais autant évolué.
La vie est un combat que je mène difficilement, mais la tête haute et l’esprit fier. Souvent, je peux baisser les bras, mais jamais je ne jetterai la serviette; je jetterai plutôt le gant. Ces lieux sont souvent mon plus grand champ de bataille contre moi-même. Merci donc à vous tous et toutes, de vous battre à mes côtés.
Bon anniversaire, Tourments Solitaires!