Dans la suite du billet d'hier et comme, en ce moment, je rattrape mon retard de maîtresse de maison, comme prévu, je passe mes soirées à repasser, à dépecer les monceaux de bazar accumulés pendant mes semaines en mode "jeune-fille" (et, croyez-moi, ça s'amoncelle très vite !)... Et puis, comme j'ai perdu toutes les données de mon ordi, il y a un mois de ça, cela implique également tous mes fichiers musicaux, donc, je refais ma "bibliothèque" petit à petit...
Comme toute bonne fin de vacances, j'ai le vague à l'âme donc j'écoute plutôt des chansons un peu lentes... Non, je ne vous reparlerai pas de Céline, j'aurais peur de vous lasser...
Et c'est marrant parce que, souvent, quand on pense "chanson triste", on pense "chanson romantique"...
Je n'aime pas trop le terme "romantique", pour moi, il y a une connotation à l'eau de rose... Collez-moi direct dans une bonbonnière rose, avec des bibelots à dentelle, des rideaux à fanfreluches, un Harlequin entre les mains sur un air de chanson romantique...
C'est ballot les connotations !
Parce que, finalement, il y a de très belles chansons qui pourraient être qualifiées de "romantiques" et que le fait d'assimiler "romantique" et "cul-cul-la-praline" reviendrait à assimiler "romantique" et "sensuel" ou "romantique" et "triste", c'est équilatéralement aussi inexact !
D'ailleurs, c'est bizarre, autant on peut trouver des livres ET des musiques à l'eau de rose, autant on ne trouve pas de chansons érotiques ou sensuelles alors que la "littérature" en la matière déborde...
A croire que les musiciens ont un poil dans la main ou une sensualité de mollusque !
Bon, vous allez me dire qu'effectivement quand Proust nous parle d'Albertine en comparant son cou à celui d'un taureau, ce n'est guère sensuel ou érotique (même si on sait qu'en fait il parle de son amant, Alfred Agostinelli)... sauf, peut-être, chez les Mormons... et encore !
L'autre soir, donc, j'en étais à ces constatations essentielles, voire vitales, quand je me suis dit qu'il n'y avait pas à tortiller et qu'en cherchant, j'allais forcément trouver le contre-exemple !
Pffffffffff, j'vais vous dire : c'est pas gagné ! Autant chercher un océan d'huile par marée d'équinoxe (ouais, c'est la période du mascaret chez nous, forcément...) !
Mais j'ai trouvé un grand grand classique que j'ai failli louper : Juliette Greco et son "Déshabillez-moi"
Il y a aussi une reprise qui a été faite par Mylène Farmer mais sur le plan de l'érotisme, elle a beau se vouloir l'égérie, la muse du romantisme sexuel de la chanson française, elle me fait à peu près autant d'effet qu'un gros camion rouge et rutilant américain sur la route 66, c'est à dire : RIEN ! Alors que Céline, elle, elle transpire de sensualité par tous les pores de sa peau ! Que je m'en ferais presque lesbienne, rien que pour qu'elle m'aime encore !
Sinon, il y a bien "Trois nuits par semaine" d'Indochine mais, là, franchement, c'est à la limite de mes forces d'écrire ça et d'aller chercher le morceau sur Deezer, je vais pouvoir aller me baigner à l'eau bénite après ça et faire pénitence pendant des semaines pour m'absoudre de ce vilain mot...
Mais, bon, parce que c'est vous et que je veux illustrer mon propos alors je me sacrifie à l'autel de mon propos :
J'abandonne donc la recherche de l'équivalent musical de "L'amant de Lady Chatterley" pour en revenir à mes chansons romantiques qui ne soient pas cul-cul-la-praline, ni tristes...
J'ai pensé à :
Ca, ce n'est pas triste mais qu'est-ce-que c'est cul-cul !
Ensuite, j'ai pensé à
Alors, effectivement, c'est pas du tout cul-cul mais, perso, quand je l'écoute, il ne manque plus que la corde pour me pendre ou c'est à un poil près...
Bon, ben, finalement, tout ça, c'est trop déprimant comme analyse philosophico-musicale, je crois que je vais me remettre à des choses plus gaies, moi !
Vous m'en voulez ? Vous n'avez encore rien vu ! Quand dans 4 heures, vous l'aurez encore en tête, là, vous m'en voudrez VRAIMENT !!!
A bientôt !
La Papote
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PS : Ce message clôt les festivités du deux millième commentaire sur mon blog !
Maman Célib a été l'auteur de la 2.000ème réaction à mes délires et je lui ai, donc, proposé de reprendre le même modus operandi que pour le 1.000è :
- donc, hier, elle s'est glissée dans ma peau et je lui ai laissé la direction de ce blog pour la
journée en rédigeant le billet et en répondant aux
commentaires que vous avez laissé jusqu'à hier soir minuit... Je
décline, par conséquent, toute responsabilité sur ce qui a été écrit
en mon nom dans ce laps de temps (et, là, je vous assure que je décline à mort, tellement, je veux pas assumer !!!).
Mais je me suis vraiment bien bien marrée et je l'en remercie !
- ensuite, elle
m'avait donné un thème (Les chansons romantiques) et 10 mots (équinoxe, taureau, sensuel(le), mormons, dépecer, équilatéral, poil, bonbonnière, rideau, camion) au moyen desquels je viens de vous rédiger
le billet ci-dessus...
Je plaide coupable pour "équilatéral", que je n'ai pas réussi à replacer tel quel et pour lequel j'ai fini par inventer "équilatéralement". Suis-je pardonnée ?
Grand moment de plaisir et de sourires !
Merci encore à vous tous de vos réactions ponctuelles ou régulières, de vos encouragements, de votre humour, de votre soutien !
On va pouvoir reprendre une activité normale !!!
Euh, rassurez-moi, il y a encore quelqu'un ici après tout ça ?
Message personnel à l'attention d'Anne de Papilles et Pupilles : J'ai vraiment été touchée que tu me cites dans ton Blogday... Sincèrement !
Sauf que c'est vraiment tombé le jour où c'était le moins reluisant pour moi... et, du coup, pour toi ! Tes lecteurs ont dû se demander ce qui te prenait ! J'espère que tu ne m'en veux pas et qu'ils n'auront pas tous pris peur !
Grâce à toi, j'aurais pu sortir de l'anonymat bloguesque mais, là, je viens de m'y enterrer en grandes pompes... C'est ballot !!!
Message personnel à l'attention de Moitié-de-Blonde :
Je ne pensais pas que quelqu'un pourrait le prendre au premier degré
(et encore moins toi !) et y voir de la méchanceté de ma part... J'en
suis fort désolée (tes reproches, même injustifiés, m'ont touchée) !
Si j'ai choqué d'autres personnes, je vous présente mes plus plates excuses...