Toujours en mémoire
Hier, de passage dans la librairie où je compte le plus d’amis libraires dans l’intention d’acheter l’une des parutions de cette rentrée littéraire, l’une des employées m’a dit:
-On vous cite dans Le Temps de samedi.
Suis restée sidérée. Tellement étonnée que j’ai peiné à la croire. D’un point de vue éditorial et journalistique, la vie d’un livre est d’au maximum cinq mois. Ensuite, si l’auteur n’est plus publié, lui et son livre tombent dans l’oubli. Intriguée, n’y croyant pas vraiment, persuadée que le gâtisme commence à ronger ma lectrice, en arrivant chez moi j’ai effectué une recherche sur le net! C’EST VRAI! Dans Le Temps du samedi 29 août 2009 - quotidien de qualité qu’en Suisse romande on pourrait comparer au journal Le Monde en France- Emmanuel Gehrig me cite dans la critique qu’il effectue du livre de l’auteur Daniel de Roulet qui a pour sujet le désoeuvrement de l’actuelle jeunesse suisse.
En Romandie, ni mon livre ni son auteure ne semblent sortir de la tête des journalistes. Si ça se trouve, des lecteurs s’en souviennent aussi! J’en suis ébaudie! Sentimentalement touchée et… un peu fière.
La petite phrase me concernant: Dunia Miralles, avec Swiss trash, avait dépeint avec un certain succès l’univers glauque d’une jeunesse en rupture avec l’image d’un pays prétendument propret. Vous pouvez lire l’article en son entier en cliquant ici.
Il serait temps qu’un audacieux publie mon deuxième roman.
Mon premier livre. Cru. Très cru. A ne pas remettre entre toutes les mains. Actuellement, je cherche un éditeur pour le deuxième, le troisième, le quatrième… Un éditeur conscient qu’à chacun de mes récits, je paie de ma personne.