Les echappees soporifiques

Que tu ne t’arrêtes en aucun cas s’il te plaît je m’endors ! L’issue m’étourdira, le sachant j’y reste et chacun s’engourdit…

A chaque aube ses somnolents fantasmes qui repensent l’usé souvenir, des mémoires s’inventent informelles et implorent l’expression. Mais l’ensommeillé snobe ses semblables inconnus, il tient à son mutisme　car la torpeur est confortable!
 

…et qu’elle est douce, la commune hypnose…

La voix de ton maître : c’est terminé la foule descend. Dès lors la léthargie s’achève, le troupeau court, les sabots claquent. Vite les surmenages s’éloignent plus vite retrouvons-les! Hier semble tout proche, mais où est demain? Je ne distingue pas l’horizon quand tant d’uns le submergent, et vue d’ici l’image est sombre! Car dans le jour qui s’impose c’est à une tempête que nous résisterons.

A ce soir, bruyant berceur, reconnais-moi, j’aurai changé…