Il était un Solitaire et une insensée familière. Juste un pas pour une histoire sans fin. La Lettre est brève puisque le conte est vide. Le néant s’étend, fort bien car ici le rien est séduisant.
En effet, une liste inutile des pourquoi d’un lancinant suicide mène à l’apaisement non négligeable, ainsi l’idée de lecture du Solitaire nourrit le fantasme. Peut être accepterait- il l’échange?
Mes yeux contre son cœur et le problème résiste. Bien que l’expérience tente, il nous faudra chercher ailleurs.
Ailleurs l’ivresse existe mais moindre et la meilleure demeure le désir expectatif du Solitaire. Le Solitaire se veut autiste. Une mise en garde s’impose, celui-ci est multiple et se déguise. Le
Solitaire est partout et personne n’est à l’abri. Fléau intemporel et universel. Oubliés Sidas et autres Cancers, le pire virus est parmi nous. Pas de vaccin, ne tentez pas le tentant Solitaire.
Lui s’ignore. Que l’exemple soit pris.
Cependant :
Le Solitaire cause la dépression, or la dépression sublime l’euphorie, et l’euphorie charme.
Le charme plaît au Solitaire, qui crée la dépression, qui sublime l’euphorie qui charme.
La balance ne penche pas même si les humeurs s’écoulent.
De plus :
Un dépistage automatique du Solitaire à la naissance engendrerait une ghettoïsation éthiquement contestable. Qui donc ignorer ? Il est tard trop de bien est fait !
Nous lui reviendrons ensuite. Il se sent aimé et va fuir. Restons discrets et méfions nous du Solitaire qui dort.