Salut les p'tits clous, c'est Carole Bouquet !
Tu m'détestes, n'est-ce pas ?... Dis-le, dis-le qu'tu m'détestes. C'est un sentiment troublant, très troublant...
Je sais pas ce qu'ils fumaient chez Chanul au début des années 90, mais ça attaquait.
Tu connais l'adage, hein, il suffit de regarder Sex and The City (ils en sont à combien de rediffs, sur la six ?) ou n'importe quelle comédie romantique pour s'en convaincre (car il est bien connu que la vraie vie fonctionne exactement comme dans Pretty Woman et 27 Robes) : si tu dis à un mec que tu le kiffes, tu le feras fuir, si tu le snobes et/ou entretiens des relations hostiles avec lui, c'est de la tension sexuelle en barre, et tu vas pécho, ma fille.
Moi, Carole Bouquet, grâce à Chanul j'ai bien compris ça. C'est le schéma de la comédie romantique (réussie ou non, ça, je te laisse décider, hein), appliqué en un spot de 30 secondes. Au début on peut pas se saquer et à la fin on tire. So simple.
Bon, ok, les sapes, le brushing, la lumière, toussa, c'est un peu passé, mais bon, tu avoueras que ça avait de la gueule ! C'était autre chose que de la Tautou qui fait du tourisme !
C'était de l'adage populaire synthétisé sous forme de symbole parfumé, de la profondeur, de la philo, bordel !
Tout comme l'ont bien compris Katherine Heigl et Gerard Butler dans L'Abominable Vérité...
et Uma Thurman et Jeffrey Dean Morgan dans Un mari de trop...
et Charlotte Gainsbourg et Alain Chabat dans Prête-moi ta main...
et Cameron Diaz et Ashton Kutcher dans Jackpot...
et... est-il besoin de continuer ?
Ami célibataire névrosé, l'amour c'est simple comme une grosse vanne sur la cellulite (ou comme une gifle dans ta face), au final !
Je vois vraiment pas pourquoi mes copines n'arrivent pas à se taper le fils caché de Colin Firth, moi...