Avant de vous laissez découvrir une nouvelle page, je voulais vous remercier vous les visiteurs
pour vos passages sur ce blog de plus en plus nombreux. Merci :-)
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Le lendemain, je découvrais la porte grande ouverte. Je ne m'inquiétais pas, il était fréquent qu'elle oublie de la fermer, ce qui ne posait pas vraiment de problèmes vu l’immeuble cossu dans
lequel il était situé. Mais au fur et à mesure que j'avançais, l'appartement se révéla désert et dans un état de désordre tel que je ne l'avais jamais encore vu. On aurait dit qu'un ouragan avait
visité chaque pièce et les avait dévastées. Je me dirigeais vers sa chambre, quelque peu angoissée. Et si la soirée avait mal tournée ? S’il y avait eu un souci et que tout le monde s’était
enfui, paniqué ? J'y pensais de plus en plus. J'ouvris la porte d'un coup sec et je me retrouvais nez à nez (ou plutôt à dos) avec un homme d'une corpulence assez forte, chauve, qui retournait
frénétiquement chaque tiroir de la petite commode ancienne qu'elle avait hérité de sa grand-mère. Alerté par le bruit du battant heurtant le mur, il se retourna brusquement.
« Qui êtes vous ? Vous êtes vous aussi une de ces petites traînées que côtoyait ma fille c'est ça ? Une junkie, une
pute. »
C'était donc son père. Mais elle où est-elle passée ?
« Euh non, j’étais sa colocataire pendant un temps et je ne vous permets pas de m’insulter ! Vous savez, je n’ai
jamais adhérer à ce qu’elle faisait. J’ai essayé de l’en dissuader mais elle s’est royalement moquée de mes remarques. Mais elle, où est-elle ? »
« C’est des conneries ! Si vous aviez tenté de la remettre sur le droit chemin, vous l’auriez forcé à bosser et
auriez empêché toutes ces dépravations ! »
Il avait du culot de mettre tout sur mon dos lui qui, au lieu de l’aider, avait préféré l’exiler.
« Vous voulez savoir où elle se trouve ? Et bien mademoiselle à fait une overdose ! Cette petite conne est dans le coma. Que des problèmes ! Les médecins ne savent pas si elle
récupèrera toutes ces capacités. »
« C’est arrivé quand ? » balbutiais-je.
« Cette nuit. »
J’étais choquée. Il le vit et continua.
« Vous voulez tout savoir ? Et bien ça m’est complètement égal à présent ! Si elle veut foutre sa vie en l’air, qu’elle le fasse ! Pas avec mon argent. Trop c’est trop. J’en
ai assez de supporter des caprices et de rattraper le coup à chaque fois. Qu’elle se démerde ! »
Il attrapa l'ordinateur posé sur la petite table de chevet et le balança contre le mur, ce qui me fit sursauter.
« Quand à vous, tirez-vous ! Foutez le camp de chez moi ou j'appelle les flics ! »