En effet, ne
faut-il pas que l’Océan soit agité, troublé et bouleversé, afin de rejeter sur
le rivage les pailles et les immondices qu’y entraînent les rivières et les
fleuves ? C’est ainsi que notre âme est agitée de temps en temps, pour se
débarrasser des saletés que nos passions, qui sont des fleuves par rapport à
elle, lui apportent; et si nous y réfléchissons encore, nous verrons que dans
notre âme, comme sur la mer, une grande tempête est ordinairement suivie d’un
grand calme.
saint Jean
Climaque : L'Échelle sainte
«De la bienheureuse
et toujours louable obéissance»