Tandis que la tournée : préparation des tableaux, ménage de l'atelier et salle d’exposition, salle de bain, pose des chevalets à l’extérieur, pose des prix, sortie du papier à emballer, gazon à tondre, espérer encore quelques belles fleurs. Le vendredi soir, poser les pictogrammes le long de la route. Le matin même, accrocher les tableaux sur les chevalets extérieurs. Ensuite souhaiter que la promotion a été suffisante. Attendre le visiteur. Louise est soit la première dans le circuit des Créateurs de la Petite-Nation, si les gens se rendent à Tremblant, soit la dernière s’ils viennent des chalets ou de Gatineau. Les bonnes années où ça commençait à 10 heures et ne dérougissait pas jusqu’à 18 heures, le dimanche surtout, sont terminées, je le crains. Onze heures : personne. Midi, on dîne, toujours personne. Ne pas penser, ne pas conclure. Trop tôt encore.
Et puis à 14 heures, heure du « rush », un premier visiteur et quand il part, un autre arrive et un autre. L’auteure accueille, présente les lieux, et l’artiste, dans son atelier, généreuse, explique, partage et avec un peu de chance décrochera un tableau pour une vente. Petite accalmie vers 15h30 heures, mais un couple s’attarde, il part alors que des amis arrivent. On jase, tiens un couple revient et… achète leur coup de cœur. Tout le monde est content : l’acheteur et l’artiste. Ça va mieux.
(photo: chez l'artiste)