Surprise : une espèce de lumière verte fluo se déplace sur les joues de la fenêtre, en chien assis… ainsi que sur la petite bibliothèque qui occupe le petit pan de mur entre la poutre et le rabicoin – un ancien placard puant d’humidité – où nous avons logé l’ordinateur sous la soupente.
J’ai éteint l’halogène et la lumière à côté de l’ordinateur et je suis allée dans la chambre où il n’y avait aucune lumière. J’ai un peu relevé doucement le volet. Eh ben, le ou les pauvres cons s’étaient déplacés et maintenant, le rayon était braqué sur la fenêtre de la chambre !
Sans doute, comme bien souvent, mes lumières étaient-elles les seules allumées à une heure tardive… Mais je n’apprécie guère cette intrusion, fût-elle virtuelle dans mon espace. A moins qu’ils ne cherchassent un angle de tir pour le dernier jeu à la mode à Montmorency : le jeter d’œuf sur les façades.
Il y a déjà un certain temps Clio me fit remarquer des traces d’œufs sur la façade et même une fenêtre… Et jeudi soir, j’avais invité des voisin(e)s à dîner et C… qui habite la maison d’à côté nous fit part d’une semblable mésaventure qui lui est arrivée récemment.
Sauf que dans son cas l’œuf s’est écrasé dans son appartement et qu’il fallait nécessairement une fronde car la fenêtre par laquelle il est entré ne donne pas sur la rue et qu’il fallait donc que la personne qui s’était adonnée à ce passe-temps d’une très haute tenue intellectuelle se fût postée à un point bien précis de la rue car l’angle de tir est très réduit…
Je ne saurais dire quelle sorte de yaourt tient lieu de matière grise à ces parfaits imbéciles mais outre qu’il y a lieu d’être en colère de voir une façade ou l’intérieur d’une maison salie, je trouve intolérable que l’on gaspillât ainsi de la nourriture, a fortiori à une époque où tant de personnes ont tellement de mal à acheter de quoi manger, crise sociale et perte de pouvoir d’achat aidant.