A ta santé, Minnie !...

Publié le 08 septembre 2009 par Coussindair
Hola, oui. Ce n'est pas parce que les vacances sont finies, qu'il faut nécessairement  rentrer la tête, courber les épaules, et faire des génuflexions devant la télé annonçant les prochains projets idiots du gouvernement..., Ne cédons pas, devant la menace de pandémie de connerie de grippe à bière, ou je ne sais quoi...  
Non non non. non. Soyons plutôt impénitents, et profitons donc de cet été qui n'en fini pas, pour continuer à faire les andouilles, et profiter de la vie.

C'est donc mus par ce concept ô combien salutaire, que Jeudi et Vendredi, nous sommes allés vadrouiller, Philippe et moi, du côté de Sainte Enimie ( en Lozère ) , pour une ( encore une ) " Huître et Picpoul party ". . Histoire de faire les idiots et de discuter de heu....D'un tas de choses, entre mecs.... Pire que des nanas discutants de mecs, entre elles. Haha.  Enfin bon.  Grâce à Googlemachin, on a donc repéré par satellite le lieu idoine pour faire péter le Picpoul et ouvrir les huîtres. 
Ici, en l'occurence :  


Mouais. Seau à glaçons, verres à pieds, pain de seigle...Comme d'habitude.
Et tant qu'a faire les andouilles, autant prendre des hauteurs, et  profiter du paysage...
En essayant de repérer, d'en haut, quel coin serait sympa ( un peu plus bas ) pour camper sauvagement et au mépris des lois , la nuit venue... 

Ben oui, quoi.....    Puisque nous voilà assujetis à un écologisme forcené, selon les fantasmes de notre cher président , autant profiter de la chose . On est écolo ou on ne l'est pas. . Comment , d'ailleurs, pourrait on être à l'écoute de la nature dans une commune qui interdirait tout contact avec elle ? ...On se le demande.... 



Enfin bon. Sainte Enimie c'était joli. Un vieux village médiéval moderne, tout propre et nickel, de façon à satisfaire le touriste moyen. Des vieilles rues, des coins bizarres où on se serait presque attendu à  voir surgir des brigands, l'épée à la main.... Des vieilles portes bien glauques, ornées de trucs carrémment immondes, dignes de la couverture d'un album des Rolling Stones... Heu...


...Quoi qu'il en soit, et toujours désireux d'enrichir notre culture générale, nous avons donc également assisté à ce qui semblait s'avérer être l'évènement majeur, du point de vue actualité, quant à ce qui se passait en Lozère. ( En première page de Midi-Libre, édition Lozère, c'est dire... ) A savoir, la récupération de gros cailloux malencontreusement tombés au fond de la source miraculeuse de Burles. Un effondrement de terrain, quoi. Ben oui. Une source miraculeuse encombrée de rochers dégringolés, ça présentait mal.... Ca aurait presque pu nuire aux miracles, qui sait ?...ca faisait sans doute un peu désordonné...Et c'est donc sous les regards  des touristes qui n'avaient sans doute rien à faire d'autre ce jour là, qu'une énorme, mais ravissante grue, et quelques hommes- genouilles ont réussi à hisser d'énormes rocs hors de l'eau, et sauvegarder ainsi le patrimoine local.  J'en garderai sans doutes toujours un souvenir ô combien ému. Allez hop, photos : 





Ayant donc repéré par avance, ( et d'en haut ) l'endroit adéquat quant à notre camping sauvage, nous avons alors fait preuve de la plus grande discretion, en quittant le vilage, sur la pointe des pieds,  pour gravir la montagne.... Lourdement chargés de nos sacs à dos , tentes et duvets, nous avons néanmoins rapidement atteint notre but : Une faïsse  coincée entre deux falaises...  Un endroit plat, quoi, cerné par des murs de pierre, des falaises verticales...

Et patati et patata. On a encore discuté comme des concierges à propos de ... Beaucoup de choses... Comme toujours...  Tout ça au clair de lune, en regardant les étoiles, et en voyant passer les satellites et les éléphants roses
... ( non, j'exagère. )




Patati, patata, patati, patata..............



Le lendemain, sitôt réveillés, sitôt les tentes repliées, il s'est mis à pleuvoir trois gouttes. Puis quatre. Hahaha.  Puis six.  Hummmm.
La pluie ?... Comme pour conjurer un mauvais sort, on a ouvertement ouvert nos grandes gueules, pour dire au ciel qu'on n'en avait rien à foutre de ses conneries-de-météo-stupide qui n'amusaient personne ..... Et c'est donc sous une pluie battante que nous avons dare-dare regagné mon Kangoo, stationné  dans le village . Pour nous venger de cette météo pourrie, on a donc fait comme si de rien n'était, et on a pris le chemin du retour , en passant par les coins les plus tordus et perdus qu'on ai pu trouver, comme par exemple Quezac, et son usine d'embouteillages ( ? )  ou espaniolac ( ? ) ...


Ha oui. Les WC publics d'Espaniolac sont spéciaux, eux aussi... Quand on regarde l'architecture du lieu, on se sent presque fier d'y avoir fait pipi. 

Mais l'heure était venue de regagner nos pénates, via Meyrueis... Sur le chemin, en pleine forêt , j'ai quand même freiné, pilé net, en voyant ce chef d'oeuvre de la  signalétique , exposé au bord de la route :


Nous nous sommes donc gravement posé la question, quant à ce que ce soutien-gorge pouvait signifier, mais nous n'avons pas trouvé de réponse. Nous avons pourtant longtemps cherché. On a beau avoir son permis de conduire depuis plus de trente ans, le fait est qu'on ne connait pas encore toute les subtilités du code de la route.  N'empêche. Des soutien-gorges traversant la route ?...Cela doit être assez amusant à voir, non ?... Huhuhu...

Bon trêve de plaisanteries. Je crois que je vas arrêter là ce superbe compte rendu, pour aller voir ce qui se passe à l'étage au dessous. J'entends des bruits bizarres... Il faut dire que ce soir, j'ai prêté ma vieille cabane à Laurent, ( Laurent-de-la-dédicace-de-tarrin, comme il croit bon de le préciser chaque fois qu'il me contacte.)  pour le tournage d'un film long métrage, ( pas porno, ouf, je me suis renseigné ) ... Donc voilà. Je m'amuse bien. On verra si j'ai le courage de mettre des photos du truc, plus tard. Pour le moment, je heu... j'enrichis ma culture personnelle, haha.

A suivre, donc...