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La frontière du pays de Candy (ou pas)

Publié le 08 septembre 2009 par Vinsh
La frontière du pays de Candy (ou pas)
Bonsoir les hommes, bonsoir Benjamin, bonsoir le public, c'est Courtney qui te parle, limite en pleine redescente de son week-end (et on est mardi soir).
Je suis désolée (moi Courtney, hein, pas moi Vinsh), mais je vais devoir m'absenter un peu.
(Aaaaaah)
Mais que se passe-t-il donc, messire ?
Bah comment te dire, tu sais, si j'ai fait la bringue pendant une partie du ouikène (au risque de m'endormir sur un canapé ou de vomir en pleine rue) (c'est la classe à la Courtney), c'était un peu pour célébrer / oublier mon passage de douane.
"Qué passage de douane ? Attends, il s'est barré, l'autre naze ? Il a carrément changé de pays sans nous prévenir ??
...
Moi audience choquée, moi vais aller éponger ma tristesse et mon choc émotionnel chez Mickaël Vendetta, pour la peine !"
Rhooooo, pas la peine de me la jouer traumatisé, Micheline, tu sais bien que je suis un électron libre, une entité farouchement indépendante, qui voyage à son gré. C'est pour ça que j'ai fait butter Kurt Cobain en embauchant un tueur à gage un lendemain de cuite, sur un coup de tête, mon gros. C'est pas moi, c'est Shawn.
Donc, oui, parfaitement, je visite actuellement un nouveau pays.
Fête ça avec moi, sois pas bégueule, et souhaite-moi donc...
"Bienvenue en Chômagie, Vinsh !"
La frontière du pays de Candy (ou pas)
Rhooo, t'es trop mignon, mon lardon, fallait pas ! Je suis très émotionné dans mon for intérieur, toussa...
Mais bon, j'ai des CV à envoyer et des parents furax à calmer, alors tu m'excuses, hein. C'est pas comme si j'étais scotché à un bureau en postant pour faire genre "chuis super occupé, regardez comme je tape", désormais. En vrai, je suis surtout scotché à mon clapier et j'essaye d'en sortir dès que possible pour 1) ne pas être trop tenté de regarder les rediffs des Vacances de l'amour et 2) sortir un peu dudit clapier avant d'entamer une dépression et un régime à base de K*nder Country.
Alors voila, je suis allé voir les gentils gens du Paul emploi, qui m'ont collé à la désormais célèbre cabine téléphonique des désespérés qui n'ont ni identifiant ni rendez-vous.
A ce jour, je n'ai toujours pas de rendez-vous, d'ailleurs, parce qu'après trois quarts d'heure de queue et un passage par le téléphone noir, une dame un peu revêche m'a dit que mon Paul emploi de référence n'a pas de rendez-vous disponibles, en fait.
Ah bah chouette alors, et je fais comment, moi, si on me refoule à la frontière de la Chômagie, hein ? Je demande l'asile en Suisse ?
Et bien sûr, je n'ai pas le droit de me pointer à un autre Paul emploi parce que ma convocation (celle que je dois recevoir un de ces jours, quoi), dira un truc du genre "M. Vinsh doit se rendre à CE PAUL EMPLOI LA, ET PAS UN AUTRE, CAPISH ? Son rendez-vous aura lieu le [démerdez-vous] à [démerdez-vous again] heures précises. Ne soyez pas en retard, c'est très mal vu. Bien cordialement, etc.".
Mais bon, j'attends de voir, c'est juste la petite dame un peu blasée du téléphone qui m'a dit ça.
Il me fatigue d'avance, mon séjour en Chômagie.

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