Une bouteille à la mer

Publié le 09 septembre 2009 par Docteurho

Il n’est de jour qui passe sans que je me demande si j’ai bien été celui que j’ai toujours cru être ? Il n’et de jour qui se termine sans que je ne pense que la seule réponse à cette question est : « non ! »…Non parce que je n’ai rien de cet homme que j’ai en moi, et qui peine à trouver le chemin vers la sortie… Toi tu es quelqu’un de merveilleux, et pour toi, je saurais me surpasser tant que je vivrais.

Allez une bouteille à la mer…

Je vous connus un jour

Dans la frénésie d’un discours

Et sans pour autant

Avoir assez de temps

Pour, mes sentiments, analyser

Dûment les finaliser

Je me lançai dans un rêve d’éveil

Ou du monde vous fûtes la huitième merveille…

Et si ma muse m’eusse permis, ce jour là

De vous dessiner, au verbe saillant, pourtant sans éclats

J’aurais  tressé des rimes, brodé des chutes de quatrains

Faits de ces paroles qui se disent une fois, mais s’endentent, à jamais, en refrain…

J’aurais fait couler des rivières d’encre sur le candide de cette page

A essayer de niveler votre aura, votre image

Mais à la fin, mes plûmes se daigneront ce faire

Non de refus, mais de crainte de ne pouvoir complaire.

Il est dur à un poète de vous niveler mademoiselle

Car vous êtes, simplement belle…

Belle parce que reine dans ce lointain domaine

Belle parce que tonnerre de ce ciel

Belle parce que, blanche sur ce noir d’ébène

Belle parce que pêché originel…

Belle parce que feu sans flammes

En fin, simple femme, dans vos vêtements de femmes