Plus prudent de dormir ? Est-ce vraiment certain ???
Sous le coup de la fièvre j'ai fait un rêve complètement maboul, qu’on se demande d’où ils sortent et où se fait le lien entre tout ça. Bref, c’est tellement incohérent que je vais essayer de vous le retranscrire, histoire que vous voyez un peu ce qui se passe dans ma petite tête lorsque je suis fiévreuse. Et entre nous soit dit, heureusement que ce n’est pas souvent, hein…
Je me retrouve donc dans le village où mon père avait sa pharmacie, les Arcs sur Argens pour ne pas le nommer, dans mon
sud. Le temps est radieux, un ciel bleu comme il en arrive environ 3 fois l'an à Bruxelles. Je me gare sur la place du village, à mes côtés une copine, pourtant je ne l’ai jamais vue. Devant nous
un gars qui traîne un méga tracteur rempli de fruits et légumes. Il me fait des grands signes et m’arrête et me demande de lui conduire le tracteur jusqu’à la sortie du village. La copine tire sa
tronche, elle a pas envie de rendre service. Moi, experte en tracteurs, pas de problème. Me voilà au volant de l’engin.
Je l’emmène après la gare et comme je suis suffisamment éloignée de ma caisse, je lâche le tracteur devant le tennis (en bas du village, derrière la gare) et le laisse en plan. Tout ça pour ça ! Et d’un seul coup, le paysage change. Je viens toujours de lâcher un tracteur et je suis toujours théoriquement dans le même village, à la recherche de ma caisse qui est à l’opposé. Je me retrouve dans un dédale de ruelles ensablées, fermes d’agriculteurs, quartier qui se tient entre deux tours malfamées, grises et incroyablement hautes avec des vols de corbeaux autour (c'est dire si c'est craignos) et un fleuve presque à sec (qui se retrouve à la place des rails de chemins de fer du paysage précédent) qui schlingue sa mère.
Paumée et tellement la frousse de traverser les citées, je décide d’aller importuner les agriculteurs, peut-être qu’ils pourront m’aider. Je tape sur une porte en bois et un cochon fringué m’ouvre la porte, je suis mal à l'aise quelques secondes, son accoutrement me paraît louche, je lui explique néanmoins mon aventure, pas du tout impressionnée par sa dégaine (attends des mi-cochons, mi-humains, ça court les rues, pas de quoi être étonnée !), et il me propose de me ramener sur l’autre rive en bateau. On descend, ouvre la porte du ponton, mais le fleuve est à sec. Il me ramène chez lui. C’est un couple, sa dame se pointe. En fait ils sont doués de morphisme. C'est-à-dire qu’ils peuvent changer de faciès et d’apparence comme bon leur semble. Etrangement, le côté réel s’estompe, je me retrouve dans un mélange d’images de synthèse et de pâte à modeler, façon Wallace et Gromit. La dame en question me sert un thé et je m’assois sur son canapé. Son compagnon est avec nous.
Curieusement j’assiste « de l’intérieur » à une séance de masturbation de la femme aux allures de truie. En fait c’est une caméra, placée de l’autre côté et qui filme « de l’intérieur » donc… la classe… Et là, je me retrouve à regarder cet espèce de dessin-animé avec mes filles, en essayant de leur cacher les yeux pour pas qu'elles voient, mais quid des oreilles ???? L'horreur quoi !!!
Et je me suis réveillée en nage ! Mal à l'aise, comme on peut l'être après ce genre de rêve zarbi...