Au commencement, était un rêve, donc. (et un post aussi)
Enfin, un rêve, n'exagérons rien. Une idée de ce que seraient ces premières vacances en famille. Une idée optimiste, parce que bon, on est plutôt heureux d'être les parents du plus mignon Crampon du monde.
En plus, avant la naissance du Crampon, déjà, on aimait bien être en vacances, M. PetiteGraine et moi. Si, si, je vous jure.
Aussi, après des mois de course effrénée entre le bureau, la nounou, les courses et autres joies du quotidien, on envisageait la perspective de ce break estival de 4 semaines avec un enthousiasme non feint.
Traduction : on se faisait pipi dessus de plaisir et on se roulait dedans en comptant les minutes nous séparant de la quille.
Aaaaaah, que les vacances seraient belles...
Attention, cher lecteur, je ne suis pas née de la dernière bronchiolite.
Je le sais bien, que rien n'est plus pareil, que l'espace temps a été intégralement avancé de 3 heures (comptez un réveil à 9 heures pour une exceptionnelle grasse matinée, et un coucher vers 1 heure du matin pour une soirée folle dont vous mettrez 2 semaines à vous remettre), que l'improvisation et la liberté qui caractérisaient mes habituelles vacances sont désormais ponctuées de repas à heures fixes, de siestes, de couches à changer et tu penseras bien à prendre le doudou la tût le bavoir les lingettes le bib d'eau la purée la compote le bib de lait au cas où quelques couches et un change complet tu comprends une fuite est si vite arrivée.
Qu'est ce que je disais ? Ah oui, et pour ce qui est de voyager léger, ben, voir plus haut.
Bref, tout ça je le sais.
Mais je sais aussi qu'après un réveil très matinal, le Crampon se rendort parfois dans notre lit, nous permettant d'allonger un peu la nuit (oui, à plus de 1768 heures de sommeil en retard, je fais fi des principes, je suis comme ça moi, rebelle avant tout).
Je sais aussi que la partie imposée des vacances chez les parents zet beaux parents prend une toute autre tournure depuis la naissance du Crampon.
Pour être claire et peut être un peu abrupte : les parents et beaux-parents nous lâchent la grappe pour se consacrer quasiment exclusivement à leur petit-fils, que l'on peut d'ailleurs leur refiler le matin pour dormir plus tard, le soir pour sortir en amoureux, la journée pour aller se ballader. Le tout sans aucun scrupule puisque ça leur fait plaisir.
Quand à la semaine de vacances à 3, elle nous permettra de prendre le temps de vivre et d'apprécier notre bonheur familial. (et le matin l'ami ricoré nous apportera des croissants)
Voilà la théorie.
Dans la pratique, le Crampon fait des cocotes en papier avec la théorie.
Il s'en sert pour se nettoyer le body après un débordement de couche, de la théorie.
Il la prend, il la mastique, et il la régurgite la théorie.
Il la..
Bon, vous avez compris l'idée je pense.
La suite demain. (non mais quel indécent suspens !)