Money

S'il y a bien une chose que j'apprécie, voire encense, depuis que je travaille, c'est l'argent! Comme tout le monde vous me direz. Achetez une voiture, une maison, un appartement, ou 'juste' des fringues, des dvd, sortir, partir en voyage, fonder une famille... L'argent ne fait pas le bonheur il paraît, ça aide vachement tout de même d'en avoir!
Plus jeune, je ne recevais pas d'argent de poche, juste un peu à Noël (avec des cadeaux évidemment). Pas évident ensuite à l'adolescence, période où être à la mode est un argument vendeur pour s'intégrer et où on aimerait avoir tout ce que l'on désire, de posséder ce que l'on souhaite sans demander à nos paternels... sachant que l'on était pas vraiment du même avis à ce niveau-là. 'Ca ne sert à rien, tu n'en as pas besoin!' J'ai donc appris très tôt à être indépendante.
J'ai gagné mes premiers pécules à 14 ans en animant une équipe de jeunes gymnastes (on gagnait un peu d'argent chaque fin d'année) et plus tard en faisant du baby-sitting. Vers l'âge de 17 ans, une amie m'annonce qu'une auberge pas loin de chez moi cherche des serveuses au black, une aubaine! Je travaillais un week-end sur deux, l'autre je pouvais (enfin) sortir. Puis, deux étés en tant que guichetière en plus m'ont permis de m'acheter ma première voiture. L'occasion de mettre mon compte en banque à zéro... L'année de mon BTS, mes bourses me permettaient de payer mon tout petit loyer (130 francs à l'époque) et le reste. Sans jamais demander de l'aide à mes parents (qui n'ont jamais proposé soit dit en passant), j'en suis fière mais en même temps c'était super dur (et source de conflit évidemment).
La première chose que je me suis offerte à mon premier salaire, c'est le coffret de la saison 1 d'Alias. C'était cher, et une petite voix me rappelait encore tout bas, 'ça ne sert à rien, pourquoi l'acheter?'. Mwouahouha! peu n'importe maintenant c'est moi qui bosse, je m'offre ce que je veux, na! Beaucoup de dvd, un peu de fringues, un peu plus de chaussures, des voyages, et bien d'autres choses source de bonheur. Depuis, je suis toujours économe -c'est dans la peau, c'est comme ça-, mais je me paie ce que je désire et sans arrière-pensée (et selon les fonds dispos). Et sans revenir en arrière, ça, ça ne sert à rien. Ca me dit juste que maintenant je suis vraiment indépendante et que les choix me reviennent intégralement. Enfin, des fois, j'aimerais bien avoir moins de décisions à prendre, enfin ça, c'est toute une autre histoire...