Aujourd’hui, on parle de…Bip.

Publié le 09 septembre 2009 par Aparily

Avant-propos : pour éviter que Google ne ramène sur mon blogue trop d’obsédés qui repartiront déçus, le mot sexe sera remplacé tout le long de l’article par le mot bip et puis, en plus, comme ça, c’est drôle !

Aujourd’hui donc, on parle de bip dans la littérature parce que sérieusement, je trouve qu’une belle scène de bip, c’est super dur à écrire. Je peine sur la mienne depuis midi aujourd’hui et je n’ai écrit que trois lignes. Je vogue entre du Harlequin bas de gamme et du Danielle Steal, vous voyez le genre. C’est sûr que chacun a ses limites, moi personnellement, je ne veux pas écrire quelque chose de trop explicite, de toute façon, je sais que je n’y arriverais pas. Je suis très sensible à ce genre de scènes quand j’en lis et peu d’auteurs réussissent à écrire quelque chose que j’apprécie parce qu’ils vont toujours trop loin (selon mon point de vue).

Ceci dit, j’ai déjà lu de très jolies scènes de bip qui bien que très détaillées ne tombaient jamais dans la vulgaire. Je pense notamment au livre québécois pour ados La première fois de Sarah-Jeanne et là, l’auteure a réussi le double exploit de parler de bip aux ados, sans vulgarité et sans ton moralisateur.

Moi, j’en suis loin, et pourtant, je trouve dommage de ne pas explorer un peu ce sujet. Isa est adulte, elle a un chum donc elle a une vie sexuelle. Et puis dans mon roman pour ados, j’aimerais bien explorer le sujet alors autant que je m’essaye avec ma trilogie.

Le problème, c’est que les descriptions en général ne sont déjà pas mon fort, si vous ajoutez à ça du bip, vous obtenez des scènes vraiment nulles. Comme je ne désire pas dépasser une certaine limite, j’en reviens toujours à la même chose, aux mêmes mots. Mes héros s’embrassent, se déshabillent et pouf, le reste, mes lecteurs imagineront.

Comment écrire quelque chose de juste, de pas trop romancé, de pas trop explicite sans vulgarité, voyeurisme ou pudibonderie ?

Je cherche et, en attendant, je pense que mes héros vont devoir se contenter de “c’était super, nous n’avons pas dormi de la nuit” !