Dans cette vie si longue, interminable
Que je passe à espérer en vain
Un bonheur s’avérant misérable
Alors qu’à chaque instant
Le doute me prend
De ses mains avides et cruelles
Noires comme le charbon des ruelles
Éternel recommencement
D’une âme sans cesse en changement
Et chaque jour qui passe
Me rapproche d’hier et de ses impasses