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Celui qui n'avait pas le droit de visite

Publié le 10 septembre 2009 par Gerry14

Dimanche 6 septembre

L’été n’est pas beau.
Mais c’est une habitude chez moi. La communément appelée « belle saison » m’est rarement profitable et cette année ne fait pas exception.
Après avoir fait un séjour à la campagne pour cause de décès dans la famille, séjour difficile passé chez mes parents en pleine crise conjugale, j’apprends que ma nièce de 13 ans est hospitalisée pour un cancer.
Bien évidemment j’appelle de suite ma sœur qui ne se montre guère accueillante, me refusant le droit de visite et me reprochant de ne pas prendre de nouvelles en temps normal et que « il ne faut pas attendre que les gens soient malades pour les appeler ou aller les voir ».
Pour quelqu’un qui n’a répondu à aucun des nombreux messages que je lui ai laissés (car je n’avais pas ma sœur directement puisque celle-ci filtre les appels…) et a refusé toutes les fois où j’ai demandé à venir rendre visite (la dernière étant fin juillet), c’est assez gonflé.
Difficile de gérer l’inquiétude concernant l’état de santé de ma nièce avec la méchanceté gratuite de ma sœur.
Et puis, ce dimanche, deux semaines après cette brève et charmante conversation, je reçois un texto de ma sœur me demandant de ne pas essayer d’aller voir ma nièce à l’hôpital car, je cite, c’est ma nièce qui décide qui elle veut bien recevoir et ensuite ma sœur qui autorise ou non la personne à venir.
Et je ne suis évidemment pas désiré.
Je ne sais pour quelle raison ce message m’a été envoyé puisque le premier refus de visite a bien été reçu et que je n’ai fait aucune démarche pour voir ma nièce me contentant de prendre de ses nouvelles par mes parents (qui eux aussi sont interdits de visite).
Si le but est simplement de faire mal, c’est réussi.
Voilà qui m’apprendra à mettre mes rancœurs de côté (car ma sœur a refusé de m’héberger quand j’ai failli me retrouver à la rue en mai dernier et qu’elle avait entamé des démarches pour me mettre sous tutelle et gérer -ou dois-je dire empocher - mes allocations et salaires) et croire qu’en cette période assez malheureuse pour la famille, un fond de bon cœur revient toujours faire surface.
Chez ma sœur, non.
Ce message m’a profondément affecté. Je me demande bien quelle idée lui est venue d’un coup de me l’envoyer si ce n’est celle de remuer le couteau…
Il est une heure du matin passé, je ne dors pas.
Je suis sur les nerfs.
En fait, la plus grande envie que j’aurai à ce moment, c’est de me retrouver devant ma sœur et de la cogner jusqu’à que tout le mal qu’elle fait à la famille depuis tant d’années soit rendu.



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