Mardi 8 septembre
Avant notre hebdomadaire soirée « Desperate Housewives » avec Bob, je suis allé au cinéma. Bon, comme tous les jours (ou presque), ça ne bouleverse pas mon rythme de vie !
Ayant, malgré le nombre de films vus, un léger retard, je m’étais décidé sur deux films, le premier à 13h, le deuxième à 16 h.
Mais ce jour fut un jour à film unique.
Car c’est fort remué des tripes que je suis ressortir de la séance de « Non, ma fille, tu n’iras danser ».
J’aime beaucoup le cinéma de Christophe Honoré, sa façon d’aborder des sujets et des situations graves de manière très juste, réaliste et tout en y apportant une salutaire légèreté. Celui-ci ne fait pas exception et cette histoire de famille discordante n’a pas été sans m’évoquer certains évènements personnels.
J’ai lu que le personnage de Léna incarné (magnifiquement d’ailleurs) par Chiara Mastroianni était antipathique et irritant. Je l’ai trouvé très émouvante et attachante cette femme là, moi ! Et je me suis beaucoup retrouvé dedans. Ce côté idéaliste et chahuté par des gens remplis de bonnes intentions mais qui, sous prétexte de l’aider dirigent sa vie et font tout sauf son bonheur. Il ya des dialogues étincelants, emplis de vérité sur la vie et les relations humaines et j’ai particulièrement aimé la scène dans la cuisine entre Léna et sa mère (ceux qui verront le film comprendront).
Je pense que je vais retourner voir ce film.
Mais du coup, tellement sous l’émotion, je me suis abstenu d’aller voir un deuxième film.
J’ai pris mes petons pour une petite ballade et fait une pause café avec un bon Stephen King.
J’avais prévu d’aller voir « Tu n’aimeras point ». Film qui ne s’annonçait pas comme une partie de rigolade et je suis plutôt satisfait de ne pas m’être infligé une nouvelle bouffée d’émotions. Et puis, deux interdictions dans la même journée, ça aurait fait beaucoup.
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