Ne pas se prendre le bol

Publié le 10 septembre 2009 par Audine

les bungalows des roumains ramasseurs de fraises et de melons

une chambre collective dans un bâtiment en dur.

chambre des 2 petites filles du couple de portugais permanents

Le propriétaire fait faire un logement neuf mitoyen au couple de portugais permanent.

Les travaux sont faits en dehors des heures des travaux agricoles, gratuitement, avec une promesse d'occupation.

Aucun bail n'est signé.

Dans une autre exploitation (pommes) : une baignoire pour les femmes.

Salle de bain des hommes. A droite, les douches.

Une douche : le chauffage au dessus ne marche pas.

Les salariés agricoles restent jusqu'en novembre, fin de la campagne pommes.

dortoir de 10 lits. Jésus en affiche.

Dortoir. Pin up nue en affiche. Seules deux couvertures leur sont fournies.

Eau des robinets de cuisine non potable. Aucune bouteille d'eau n'est fournie par l'exploitant.

Installations pour cuisiner. Les salariés se partagent l'arrivée du gaz, qui est délivré par une cuve extérieure.

Aucune vaisselle n'est fournie par l'exploitant, ni aucun ustensile de cuisine.

Evier de la "vieille cuisine" servant encore.

Aujourd'hui, ce sont des portugais qui ramassent les pommes.

Auparavant, c'était des espagnols : la cuisine était faite ici, par des femmes, et pour tous.

L'exploitant explique que les portugais sont beaucoup plus individualistes.

Une partie du grand réfectoire. Pour l'instant, seuls une trentaine de portugais sont présents.

En pleine saison des pommes, dans 2 ou 3 semaines, il y aura jusqu'à 70 ouvriers hébergés, répartis

dans des dortoirs de 10 lits.

Le mobilier, non fourni par l'exploitant, est récupéré là où les salariés peuvent en trouver.

Ils doivent également fournir les frigos et machines à laver.

On peut voir des frigos fermés avec un cadenas, car les salariés les retrouvent d'une année sur l'autre.

Une salle de frigos et machines à laver.

Ils vont arriver.