Notations de carnet de conversations 13

Publié le 10 septembre 2009 par Collectif Des 12 Singes
  • Les femmes ne sont pas nos mères comme nous ne sommes pas leur père
  • La loi est là pour fixer des limites, pas des impossibilités de faire
  • Compenser X par Y, plus qu’on pensait
  • Si tu ne sais pas où tu vas, regarde d’où tu viens
  • Je ne suis pas (à) la mode, elle me pourchasse
  • Nous sommes des plantes enracinées dans le hasard des causes/conséquences
  • Mieux vaut tard que jamais, mais le plus tôt sera le mieux (sachant que le mieux est l’ennemi du bien)
  • La drogue permet de rester jeune en restant immature
  • Tu avais besoin de mon argent, j’avais besoin de ta discrétion et de ton obéissance.
  • Le bonheur est salutaire pour les corps, mais c'est le chagrin qui développe les forces de l'esprit. Proust (Marcel)
  • La mémoire peut subordonner l'esprit mais pas le remplacer, mille souvenirs ne feront jamais une pensée
  • Tu es mon univers, sans toi mon monde n’existerait pas ! Tu es mon B(ig)-B(ang) : avec toi je suis car la lumière fut
  • "A vaincre sans péril on triomphe sans gloire."
  • Soyez polis envers tous, mais intimes avec peu ; et choisissez-les bien avant de leur faire confiance
  • Tu as su me séduire, tu as su me le dire, maintenant sais-tu si je compterais toujours autant pour toi...?
  • Celui qui dit du mal des autres, Médit de toi devant les autres.
  • En se résignant, le malheureux consomme son malheur. Balzac (Honoré de)
  • Je m’imagine toujours le pire car le meilleur me fait souffrir
  • Il faut des consignes pour les cons (qui) signent
  • L’humain étant un animal social, même si aucune dépendance n’est bonne, trop d’indépendance peut aussi être « nocif »
  • Être libre aux dépens des autres
  • Les gens communs restent dans la normalité car ils sont équilibrés
  • Le mouvement évoluera par nos (petits) enfants, voire par ceux qui ne sont pas encore nés
  • La forme d’origine de cette expression était « avoir maille à départir ». Le verbe « partir » doit se comprendre dans son sens ancien de « faire des parts », « couper ». La maille en question était au Moyen Âge le nom d’une monnaie de bronze, la plus petite du système divisionnaire de l'époque, et qui valait un demi-denier. On comptait des mailles parisis, des mailles tournois, etc. Or on comprend qu'il est impossible de partager une maille, ce qui amenait donc un conflit entre deux personnes (quoique des demi-mailles aient aussi existé…).
    • C’est sûr que ce n’est pas évident à gérer, mais ce n’est jamais que passager
    • On ne peut se juger qu’à la hauteur de sa (son propre niveau de) conscience
  • fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
  • je veux quitter le monde des fous pour de bon, avant que je le devienne encore plus que les autres
  • un crime passionnel n’est pas un crime d’amour mais d’amour propre, d’orgueil
  • tarabuster : (Familier) Molester quelqu’un (Tourmenter de quelque manière que ce soit, inquiéter par des embarras suscités mal à propos ; Il signifie aujourd’hui plus ordinairement Houspiller, maltraiter quelqu’un en paroles ou en actions), le déranger, le tracasser, le traiter rudement.
  • Milieu feutré
  • « Blanchir sous le harnais » : Exercer longtemps le même métier, Acquérir une expérience reconnue dans un domaine (Le premier sens de l'expression était simplement "vieillir dans le métier des armes" puisqu'elle signifiait, mot à mot, "passer un long moment sous l'armure")
  • à quoi ça sert d’être en vie si on n’a pas de raison de l’être
  • Je ne peux laisser le droit à l’état de décider de ma destinée.
  • Les sports extrêmes sont des initiations au défi et au risque/danger.
  • Humains pas naturellement bons car se font des guerres de territoire comme des bêtes que nous sommes.
  • En mon d(r)ame et conscience
  • Les fractales sont des développements limités de l’infini
  • Il existe des possibles au-delà du champ des possibles
  • La différence entre hasard et opportunité est dans la gestion des possibilités du potentiel
  • Sélection des mâles les plus puissants et des femelles les plus résistantes
  • Elle noie sa non-alcoolémie dans la parole, mais je préférerai que sa parole soit noyée dans l’alcool, son côté folle serait alors plus cool
  • On boit quand on se voit
  • Cet ange mâle efficace la prend à tir d’elle, mais pas trop rapidement
  • Même si tu m’as oublié, moi je n’ai rien oublié de tout ce qui s’était passé
  • Cet ange déçu provoquera ma chute
  • C’est beau comme tu m’adores, c’est fou comme tu m’aimes
  • Une tocade avec une tocarde [Engouement, manie (dans le sens de « un peu dérangé sur le plan mental) pour une personne sans charme, sans attrait physique ou intellectuel].
  • Ça peut faire parler du monde, du monde peut en parler
  • Ce qui est fait n’est plus à faire
  • Son pire ennemi était souvent son meilleur ami
  • Si je n’avais pas raison tu ne serais pas d’accord
  • si l'amour donne des ailes faites attention au plafond
  • perché juste comme il faut, à la point trop (peu) n’en faut (non plus)
  • happy hippie family
  • nous sommes condamnés à vivre ensemble
  • comme un fait exprès
  • il t’en cuirait (Nuire, causer un dommage, une vive douleur).
  • regard à froid sur un sujet chaud
  • se développe à loisir
  • un immigré est un étranger qu’on a « intégré » sans connaître (intégré intègre Vs intégriste)
  • je veux bien remplacer le besoin par l’envie, mais si j’ai souvent envie alors ça devient un besoin, vitale
  • au début le sexe fait la relation, après c’est la relation et les émotions qui font durer le sexe
  • si t’en veux je vais t’en donner
  • tu vas pas tomber amoureuse de moi, manquerait plus que ça ! Trop tard !!!
  • âme-cœur
  • je vais te faire danser et après transer
  • L'adultère, c'est apprendre que son couple est un trio, avant que son conjoint infidèle n'apprenne que c'était en fait un quatuor
  • Elle est froide/fraîche, mais qu’est-ce qu’elle est bonne
  • Les femmes ne se battent pas que pour le droit d’exciter
  • babillard : Qualifie un oiseau parleur (Un perroquet babillard. Une pie babillarde) : pipe-lette [Du latin pipare (« piauler ») : Crier, en parlant des petits poulets ; Se plaindre en pleurant, en parlant des enfants]
  • nonchalant : de l’ancien français nonchaloir (« ne pas être concerné »), composé de non- et de chaloir (« être concerné par ») : Qui apporte de l’insouciance, un manque de zèle, d’ardeur à tout ce qu’il doit faire.
  • c'est la goutte d'eau qui fait déborder la vase
  • quand on le sent moyen pour aller plus loin, autant en rester là avant de devenir trop las !!!
  • arrêtez de vous discordez, accordez-vous
  • laisses toi faire, c'est de l'hypnose, je vais rentrer en toi
  • personne ne rentre dans mon esprit et il n’y a pas d’invitation, ni VIP ni autre
  • faire, défaire, refaire, faire faire... et ne pas laisser faire !
  • tout se qui monte, redescend ; svp, ne nourrissez pas les oiseaux
  • La patience est l'art d'espérer
  • C’est bien de prendre son temps, mais pas quand tes tout seul
  • Le chocolat provoque un plaisir plus long et plus fort qu’un baiser (neurosciences)
  • Faire des compromis pour le con promis
  • On est venu là pour se faire du bien avec du mâle
  • Enfile-toi une meuf sinon je t’en file une !
  • J’aime bien ses punchy balles
  • Taquiner la truite puis faire le cochon, pas taquiner le goujon en faisant le goujat [(de l’ancien provençal gojat (« jeune homme ») : (Désuet) Valet d’armée ; (Moderne) Homme mal élevé et grossier, en particulier avec les femmes]
  • Ferrer le poisson et le sortir de l’eau : je le vide et l’accroche à mon tableau de chasse
  • Elle est arrivée comme un moustique suceur de sang qui se colle au pare-bise
  • C’est l’histoire de l’aventure d’un soir
  • Arrête tes foufounneries
  • J’aime les femmes fruitées, bien charpentées, ronde en bouche avec une belle robe
  • Je veux finir ma vie entre le cul des filles et les culs de bouteille
  • Je reprends un coup à boire pour lui bourrer la gueule avec mon tire-cochonne
  • J’étais tout bourré, je crois que je l’ai bourrée ; défoncé je l’ai défoncée
  • Claque ta chatte, je m’en bats les couilles
  • Écluser les barres (une écluse est un vagin en portugais car c’est là qu’on gare le péniche)
  • Je glougloute ses gougouttes à lait à l’aise
  • Sa baguette de sarcier se met en branle quand il sent un coin humide
  • Il fait trempette avec son petit baigneur, mouillette avec sa baguette
  • Il sort son bazar du falzar [« culotte (sous-vêtement féminin) »]
  • La serveuse dresse le service-trois-pièces
  • tête-chercheuse, thermomètre à moustaches pour mesurer les chaleurs du four O
  • tringle : « baguette de bois plate, utilisée en menuiserie pour faire des moulures ou pour remplir des vides », «queue d'aronde » : Avoir la tringle. Être en état d'érection ; Se mettre la tringle. Se priver, se passer de (Trimer pour la tringle. Faire corvée).
  • Verge : « longue baguette droite et flexible » : Baguette, ornée d'ivoire ou d'argent à chaque extrémité, portée autrefois par les huissiers, les sergents ; Baguette servant à frapper, à corriger, à infliger une punition corporelle (Faire passer un soldat par les verges. Faire passer un soldat entre deux rangs de soldats armés de baguettes pour lui infliger un châtiment corporel ; Faire baiser les verges à qqn. Contraindre quelqu'un à reconnaître le caractère justifié d'une punition)
  • Si t’es gay ris donc, si t’es pas gay pars !
  • Terrain glissant, pine au tournant
  • Je la dunk et lui casse le panier à salade frisée (dunk=tremper : action de jeu au basket-ball qui consiste à marquer en s'accrochant à l'arceau, à une ou deux mains).
  • J’ai le cul qui est cocu
  • Je préfère le copinage au cocufiage
  • Bon rapport qualité/prix, je t’achète ! Fais gaffe, à la fin tout se paye !!!
  • Ils m’ont refait le pot d’échappement, la sonde tourne plein gaz
  • Tournée des grands (trous) duc
  • Il prend les devants en parlant du derrière
  • Elle tient plus debout, c’est l’heure de la mettre à quatre pattes
  • Une fois les quatre fers en l’air, la bête se laisse faire
  • Faire les folasses dans les bartasses (haies hirsutes)
  • Il lui met sa verge sur les berges du lit du torrent
  • Je fais grimper sa chatte aux arbres
  • J’ai les fesses qui s’affaissent
  • fesses-tival
  • j’ai arrêté le cul de la vieille, ça sentait le tonneau à grumeaux, la fermentation de la lie du lit (Résidu précipité laissé par un liquide ; mauvais éléments d'une population).
  • je ne compte pas pour toi : moi en parlant d’argent, toi en parlant de sentiment
  • il n’y a pas de petit profit de profiterole
  • je suis gourmande : si tu déballes je mange
  • profite de sa position dominante de dominatrice
  • là j’arrête, c’est trop dur pour moi
  • Bouche-trou qui tend une belle perche
  • Elle a un joli visage que t’as envie de maquiller/repeindre en blanc
  • Écume des lèvres, t’as du blanc qui mousse là
  • Enfoirer (de foire2 « diarrhée » : enfoirer « salir, souiller », repris début XXe s. comme part. passé subst. au sens de « bon à rien » ; s'enfoirer avec qqc. « s'embarrasser de quelque chose »] :Synon. de emmerder. « La flicaille, enfoirait tous les gniards [=de mignard « petit garçon, petite fille »] » ; La docum. atteste enfoirure, subst. fém. Terme d'injure. Nom de Dieu, bon Dieu d'enfoirure! ...
  • C’est open (ni)bards
  • faire grimper au jouitième ciel
  • Vit (Homon. de certaines formes conjuguées de vivre et de voir ainsi que du subst. vie. Du lat. vectis « levier, barre » : « membre viril »).

« La partie qui fait les empereurs et les rois, la garce et le cocu » dit le vertueux Pierre Richelet.

En voici la description, d’après l’auteur du « Noviciat d’Amour »

« Ce tube est le chef d’œuvre de l’architecture divine qui l’a formé d’un corps spongieux, élastique, traversé dans tous les sens par une ramification de muscles et de vaisseaux spermatiques. Il est, à son extrémité supérieure, surmonté d’une tête rubiconde, sans yeux, sans nez, n’ayant qu’une petite ouverture et deux petites lèvres couvert d’un prépuce [Empr. au lat. d'époque impériale praeputium comme terme d'anat. «fait de ne pas être circoncis»], retenu par un frein délicat qui ne gène point le mouvement d’action et de rétroaction : au bas de cet instrument précieux sont doux boules ou blocs, arrondis qui sont les réservoirs de la liqueur reproductive, qu’aspire ou pompe votre pariie dans le mouvement ou frottement du coït [cohit « acte d'accouplement chez l'animal », de coitus « action de se joindre, de se réunir » d'où « accouplement chez l'homme et l'animal »], id est, de la conjonction ; ces deux boules enveloppent deux testicules, d’où elles ont pris le nom et sont soutenus par le raphé [Entrecroisement de fibres musculaires, tendineuses ou nerveuses provenant d'organes symétriques, au niveau de leur ligne médiane : raphé du scrotum, raphé périnéal] ; on les nomme plus généralement couilles [coille « bourse des testicules, testicule » (Renart, éd. M. Roques, br. I, 2619); 1594 fig. « personne lâche » (Harangue du recteur Roz ds Satyre Menippee, éd. E. Tricotel, t. I, p. 93); 1847 couille molle (Dict. de l'arg. ou la Lang. des voleurs dévoilée, p. 129). Du lat. vulg. *colea soit forme fém. du class. coleus « testicule »]ou couillons » [coillons (GERVAISE, Bestiaire, éd. F. Meyer, 689); 2. 1813, 18 mars « homme peureux, lâche » (STENDHAL, Journal, t. 5, p. 21). B. 1560 coion « homme mou, sans énergie » (GRÉVIN, Les Esbahis, V, 4 ds GDF. Compl.); 1592 coyon (MONTL., Comm., I, 7, ibid.), forme encore inscrite ds Lar. 20e avec renvoi à couillon. A du b. lat. *coleonem acc. de *coleo (CGL II, 103, 29), class. coleus « testicule ». B empr. à l'ital. coglione proprement « testicule », au fig. « homme mou, balourd, sot »].

  • L’érosion du désir : beaucoup de couples "installés" en souffrent et se retrouvent ainsi au bord de l’impasse. Marie et Stanislas en ont fait l’expérience. Pour relancer leur couple, réveiller le désir, rétablir la communication, ils ont trouvé une solution qui pourra surprendre : l’échangisme. Elle s’est révélée efficace dans leur cas. Avec franchise, naturel et humour, Marie et Stanislas font découvrir une pratique qui, aujourd’hui, se démocratise. Ils mêlent leurs points de vue (celui de la femme et celui de l’homme) pour décrire et analyser ce qu’ils ont vécu et ressenti, évoquant aussi bien les découvertes que les déconvenues, et n’évitant pas les sujets qui fâchent : jalousie, panne sexuelle, remise en cause de l’ego masculin… Le récit croisé d’un homme et d’une femme qui s’aiment et veulent continuer d’animer leur flamme.