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Celui qui ne faisait rien

Publié le 11 septembre 2009 par Gerry14

Jeudi 10 septembre

C’est pas parcequ’on rien à dire qu’il faut fermer sa gueule, disait le film;
Dont acte.
Rien à signaler pour ce jour. Parceque rien n’a été fait pour qu’il se passe quelque chose de marquant.
L’absence de mon voisin de chambre me permet de profiter d’une solitude fort appréciable et me faire mes petites journées dvd-lecture-musique dans une agréable tranquillité.
Cet après-midi, c’est le classique « Une Place au Soleil » avec Montgomery Clift et Elizabeth Taylor qui a illuminé mon écran de projection personnel. Un peu mou au démarrage, le film trouve tension et souffle dans sa deuxième partie. Je suis toujours bouleversé quand je vois un film avec Monty Clift. C’est, pour moi, l’un des plus grands acteurs que le cinéma est connu. L’un des plus beaux aussi ! Sa force d’émotion et son intensité sont extraordinaires.

J ‘avance à bon rythme dans la lecture de « La Ligne Verte » de Stephen King. Je n’ai pas vu le film qui en a été tiré avec Tom Hanks mais la chose sera sans doute très vite réparée.

Et puis, ma foi, j’attends que l’inspiration et la motivation me reviennent d’elles mêmes.
Je patauge dans l’écriture du court métrage. Nous avons tracé les grandes lignes de l’histoire avec Franck, puis nous avons convenu que c’était moi qui m’occuperait du reste.
-ah oui, parceque je ne sais plus si je vous ai dit que Franck avait démarché les productions pour Adagio et qu’une boite se disait partante pour nous produire un film mais pas celui là, trop sombre pour eux -
Je me retrouve avec ce qu’on appelle un scénario de commande à écrire. Il faut que ce soit glamour, avec des l’émotion, et un happy end. Bien que j’y ai glissé quelques éléments qui me sont chers -comme la recherche spirituelle ou le renoncement- je bloque. Impossible d’écrire un ligne depuis deux semaines avec autant de directions imposées. J’ai toujours pratiqué l’écriture en loisir, donc sans contraintes et avec spontanéité. Là, je me retrouve à suivre une ligne toute tracée qui ne me correspond pas vraiment. C’est peut-être une chance à saisir mais on n’a aucune sûreté qu’une fois le scénario terminé la boîte nous produise vraiment et je ne sais pas si je vais insister longtemps. J’ai d’autres sujets beaucoup plus personnels et inspirant en tête et je préfèrerai me concentrer sur ceux-ci, quitte à peut-être rater une opportunité.

Mais ce qui m’occupe l’esprit aujourd’hui est toute autre chose. Je suis assez excité et impatient car bob et moi allons ce vendredi applaudir Mylène Farmer au Stade de France. J’ai hâte !

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