Magazine Journal intime

Et si c'était votre fille ?

Publié le 11 septembre 2009 par Taximan535
Les images que vous aller voir sont bien réelles. Elles semblent cruelles à première vue mais nécessaires pour faire comprendre à ceux et celles qui seraient tenté de prendre leurs voitures malgré une soirée bien arrosée au bar du coin ou plus loin encore. Je vous laisse regarder attentivement...
Les images parlent d'elles-mêmes !
Quant à moi, ce qui me frustre le plus, ce n'est pas seulement le fait d'attendre, de poireauter sur notre poste de taxi mais de voir les nombreuses voitures qui roulent à vive allure à nos côtés et qui proviennent des stationnements des deux chics resto-bars de Boucherville. Pourtant, les stationnement étaient bondés et seulement un ou deux d'entre-nous n'a reçu qu'un appel de l'un ou l'autre de ces clubs. Surprenant ? Frustrant je dirais.
L'autre jour, j'avais reçu un appel justement pour le club Rack & Roll. Quatre jeunes gens embarquent et me demandent de les conduire à Longueuil, pas trop loin. En arrivant, ils payent et débarquent du taxi. Les quatre rembarquent dans leur voiture et quittent la rue pour se rendre ailleurs. Je ne me souviens plus trop de la ville mais ce n'était pas à la porte. WTF ? Je travaille pourquoi, moi ? C'est de l'insouciance carrément ou du suicide, je ne sais plus trop. C'est quoi la prochaine étape ?
La prison à vie pour ce récidiviste
Et si c'était votre fille ?Roger Walsh, 57 ans. Il sortira de prison vers ses 71 ans.
Enfin et pour une rare fois dans l'histoire de la justice au Québec, un récidiviste de l'alcool au volant vient de prendre son trou pour... la vie ! Après avoir fauché une mère de famille en fauteuil roulant, Roger Walsh avait reconnu les faits qui se sont produits en octobre 2008 devant le juge Michel Mercier de la cour du Québec.
C'était sa 19e condamnation pour avoir conduit avec les facultées affaiblies. Dix-neuf, bon sang ! Pourquoi avoir attendu à sa 19e offense, celle qui fut mortelle en fin de compte, pour l'envoyer à l'ombre pour le reste de ses jours ? La justice ne pouvait pas le faire avant qu'il la tue ? L'adage dit : mieux vaut tard que jamais. Mais dans ce cas-ci, il est déjà trop tard pour la victime...

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