Toutefois, il continue à blogger bêtement et il s'accroche, curieusement, à l'espoir pourtant insensé de gauchir le monde un jour... ce qui est logique, l'homme étant obstiné comme un bourriquet et de plus un gros loser depuis suffisamment longtemps pour ne plus croire aux contes de fées. Mystère d'un endoctrinement depuis son plus jeune âge poussé jusqu'à l'absurde ? Conviction qu'il y a encore quelque espoir de devenir kapo dans un futur laogai mis en place par son petit chef Olivier ? Refus intellectuel de penser un ailleurs politique qui ne participerait pas d'un réformisme à l'agonie ? Toujours est-il que bon, mon autre moi s'obstine à fustiger tous les vilains qui voudraient faire l'unitéééééééééééééééé. Avec Méluche, en l'occurrence.
Bouh le crétin. D'ailleurs c'est bien connu depuis le temps : si le "N"PA se prend branlée sur branlée, c'est de la faute des autres qui viennent pas chez nous ... Et des abrutis qui votent pour les méchants, aussi. Et pas du tout mais alors pas du tout parce que les dirigeants sont des vieux trotskards à moitié envinassés dont la vitrine officielle, aussi rebondies ses joues soient-elles, reste un mouflet pas du tout crédible qui se vautre dans une doctrine poussiéreuse dont je fais mon miel dans l'autre blog d'à côté.
Par exemple, je frétille à l'idée que Méluche se serait rapproché de nous, alors que, personne ne sera dupe : Méluche est resté aussi opaque à toute lueur d'intelligence, mais Olive a décidé qu'il s'était déjà bien fait raboter l'anus aux européennes et qu'il devait donc plutôt faire le trajet vers lui que se manger une nouvelle beigne à la prochaine échéance électorale.
D'où, l'unitééééééééééé qui se profile, et que je vais devoir bouffer ma casquette. Rhétoriquement, je me contenterai de dire que c'est l'inverse (et puis bon, un gros rouge vers un gros rouge, pour voir la différence, faudrait sortir son nuancier Pantone).
Las. Le mode réel est cruel avec les abrutis
Oui Thierry, la dérive existe...depuis à présent 36 ans, tout de même. Le passage à l'armée n'a pas aidé, c'est vrai. Mais dès le départ : aucun effort. Le signal sonne. Le feu se met au rouge. Les barrières descendent, les voitures s'arrêtent.
Et le train ne passe pas.
Toujours pas.
Pour le jour où il passera, si un tel jour arrive, nous avons déjà mis les bouteilles de champagne au frais pour fêter dignement l'évènement.
Ensuite, Thierry, n'est-ce pas quelque peu lassant à la longue de sans cesse accuser les autres de tes propres échecs ?
Ce bon Méluche, par exemple, est-il encore besoin de l'accabler ? Ca va bientôt être ton patron, Thierry, tu sais ? Sur le plan politique, s'entend. Pour le reste, ton patron, c'est toujours (et ça a toujours été) l'état. Celui qui te file des boutons parce qu'il est dirigé (n'importe comment) par Sarko, mais... qui est bien ton patron. Eh oui. D'où les quantités assez colossales de parafines, huiles fines et autres vaselines dans ta salle de douche. Butch en a mal pour toi, même s'il est le second plus gros utilisateur après toi des stocks industriels que vous avez amassés au cours du temps...
Bref.
C'était donc encore le éééééééééééééééénième épisode de Thierry se la joue fin stratège, dans un couloir étroit avec une poussette pleine de kro et le cerveau en mode alternatif, et ça commence à traîner un peu en longueur, là. Non, décidément, faut que les scénaristes se résolvent à faire crever le personnage principal, là, ça plombe tout le reste, franchement.
Il nous restera toujours Butch.