Avant-hier : réalisation d'un vieux rêve.
Profitant du jour de congé lié à notre fête patronale, je me suis rendu à
Freising (près de l'aéroport de Munich) où se trouvent les reliques de saint Corbinien (Korbinian) —
1er évêque de Munich (ou plutôt de Freising, car la ville de Munich n'existait
pas encore). Il restait deux minutes avant la fermeture
de l'église. Le gardien s'apprêtait à fermer la crypte où se trouvent les
reliques. Pour le convaincre de nous laisser entrer, de patienter deux
minutes, nous lui avons dit que nous n'en aurons que pour une seconde, prier.
Et le brave gardien de dire : «une seconde — oui, prier — non!» Un comble tout
de même. Une seconde ou une heure, l'essentiel est de prier. Merci à saint
Corbinien de nous avoir accordé cette longue seconde. Le reliquaire est très
grand, et la crypte favorable à la prière. Il faudra revenir.