Lignes contre le manque
Dimanche gris migraineux
Migraine. Cerveau éclaté. Grisaille sur la ville. Je dis non. Je n’écrirai pas. C’est dimanche. Droit au congé. La migraine m’embrouille les idées. Trop. Trop d’envies. De sujets à traiter. Rien ne se précise sur les éclats de cervelle. Tout défile. Le bizutage de ma dominante Rat-Vie. Les maux de Tichose et Scarole. Les nécros de Castille et Petit-Plus. Mon opinion réjouie sur “Ma vie ratée d’Amélie Nothomb” le deuxième roman de Frédéric Huet . Ma Chaux-de-Fonds Art Nouveau. Ma Chaux-de-Fonds en reflets. Ma Chaux-de-fonds et son urbanisme reconnu par l’UNESCO . J’ai ajouté un nouveau travail à ceux en cours. Essai. Pièce de théâtre. Dialogues. Ignore comment le nommer. J’aime le projet. Là encore les idées se bousculent sans se fixer. Migraine. Je pense ” Je vais continuer de lire Au-delà du mal “. N’y arrive pas. Suis en manque. Je me retrouve devant l’écran. Le mal de tête brouille ma vue. Envie d’écrire quand même. Toujours cet impétueux besoin. Comme bouffer, dormir, chier. Impératif. Incontournable. Obsessionnel. Même quand rien ne se détache. Trop d’idées. Trop de migraine. Alors je déblatère, là maintenant. Après, je pourrai lire. Avant me shooter de quelques ligues. Sinon le manque me rendra malade. Écrire. Photographier. Bloguer. Mes drogues. Ma nécessité. Mon équilibre.
Écrire. Maintenant. Ne pas crever. Pour palier le manque ces quelques mots suffisent. Je retourne à ma lecture.
Titre: Fenêtre regardant palissade.