On pourrait....
passer sur le blog de Monsieur Poireau et lui faire un gros bisou, comme ça, l'air de rien.
On pourrait supplier le Dieu de l'été de rester encore un peu avec nous.
Peut-être que ça pourrait marcher...
quien sabe ?
On pourrait....
(ré)écouter avec délice Robert Guédiguian interviewé par Rebecca Manzoni en podcast sur Inter et se demander si finalement (je finissais mes phrases une bonne fois pour toutes)... :
(extrait sans l'accent, forcément moins succulent)
RM - Comme pour ce film-là mais aussi pour tous les films précédents, ce sont des films qui ont un discours qui défendent des valeurs et qui parlent du monde ouvrier,.....est-ce que jamais, vous n'avez eu la trouille de ne prêcher que les convaincus ?
RG - oui et non parce-que je continue à penser, avec d'autres, qu'on ne peut avoir de vrais débats qu'avec les gens qui pensent comme vous.
- ah oui ?
- oui, je fais une distinction très philosophique là, mais les "autres" sont des ennemis je veux dire. (...) Je crois que ce discours est impossible et ne pas régler les choses.
Contrairement à une conception répandue et un petit peu bien pensante et qui ferait que, au fond, on peut toujours dialoguer....
je pense que, non, ne peut pas toujours dialoguer.
Je ne crois pas.
Mais vraiment, je ne crois pas.
(...)
On voit bien comme dans certains conflits ça se radicalise très vite.
Pour prendre un conflit tout à fait actuel, je crois que les ouvriers de Molex n'ont rrrrrien à dire, strictement rRrrrrien à dire, à leurs patrons américains.
RIEN. Pas un seul mot.
Ce n'est qu'un rapport de force, où les uns veulent obtenir quelque chose que les autres ne veulent pas céder.
Point à la ligne.
- pessimiste Robert Guédiguian ?
- quand je dis ça, je continue à dire qu'on vit dans un monde où le pouvoir est détenu par une infime minorité des gens avec qui le dialogue n'est pas possible mais je continue à penser que l'immense majorité restante pourrait être d'accord entre eux.
Evidement cette minorité a tout intérêt à ce que cette majorité soit divisée....
On pourrait....(on devrait, on est obligé, c'est un ordre !!)
envoyer un million de pensées positives, des milliers de good vibes, une centaine de chapelets de papillons rose et 3 immenses bouquets de tournesols à Marie Dominique la Corse, grâce à qui j'ai découvert cette divine recette de salade : pastèque, féta et graines de courge grillées.
On pourrait...
trouver que, décidement, c'est beau un homme de dos.
On pourrait.... finir sa chanson là, vite !!!! et étendre le blanc, qui patiente dans le tambour de la machine à laver depuis minimun 2 heures, dresser à coup de sécateur la pampa du jardin et soigner ses cactus.
VOilà ce que l'ON pourrait faire un dimanche de glandouille.
Et puis repasser deux, trois, douze bricoles qui trainent dans le panier en osier là, sur la planche.
Et puis appeler sa mère aussi !!!
OUi c'est tout.
Enfin non mais bon....