Qu'on franchit parfois sans savoir pourquoi
Je sens chaque jour en moi cette haine bouillir
Augmentant mon envie d'enfin te détruire
J'abhorre tes silences et tout ce que tu caches
Je rumine en silence sans que tu le saches
J'en viens à penser à de lentes tortures
Pour celle avec qui ton amitié dure
Appelle moi jalouse, appelle moi violente
Tu ignores à quel point sa mort sera lente
Et si jamais tu ne m'appartiens
Sois certain que tu ne seras jamais sien
Je ne supporte plus d'ignorer tes secrets
J'ai conscience d'être en train de saboter
Cette histoire naissante, ce début d'innocence
Mais qui rime encore avec l'inévitable souffrance
Je me hais d'être ainsi
Mais je n'ai pas choisi
D'être dévorée de colère
Sans pouvoir rien y faire
J'ai longtemps prié sans oser espérer
Qu'à nouveau j'allais pouvoir aimer
Mais de moi je ne me suis pas méfiée
Croyant que mes démons s'en étaient allés
J'hésite encore sur la conduite à tenir
J'entends hurler en moi une grande envie de fuir
Te laisser avec elle et avec tes mystères
Voir si plus loin, le ciel serait plus clair
Je m'étais bien promise que je ne serais plus
Celle qui souhaitait étrangler à mains nues
La première qui approcherait de toi
Mais on n'appartient jamais à d'autres que soi
Alors dans mon immense faiblesse
J'ai envie de te dire d'ignorer ma détresse
De reprendre ton envol, de suivre ton chemin
Et au bas de notre amour apposer le mot fin