degré IV, LXXVII (70)

Publié le 14 septembre 2009 par Moinillon

Si le médecin spirituel que nous avons actuellement, nous déclare qu’il lui est impossible de procurer à notre âme la guérison que nous attendons, il ne faut pas perdre courage, mais en chercher un autre et nous confier à ses soins; car nous devons savoir qu’il est bien peu de malades spirituels qui aient été guéris sans le secours d’un médecin. Eh ! Quel est celui qui oserait soutenir un sentiment contraire ? Un vaisseau qui, quoique conduit et dirigé par un bon et vaillant pilote, a fait naufrage, aurait-il été épargné par la tempête, s’il en eût été privé ? Qui oserait le dire ? saint Jean Climaque : L'Échelle sainte
«De la bienheureuse et toujours louable obéissance»

► On pourrait ajouter : remarquable est le médecin spirituel qui aurait suffisamment d'humilité pour reconnaître son incapacité, car on connaît peu de médecins du corps prêts à faire de telles déclarations.