Fait douze ! Ici, au royaume de la partouze où les barbouzes sont pas des tarlouze, des tantouzes qui habitent dans des pantouzes. Fait douze et autant dire qu'on se pèle les amygdales. Quoi faire ? Tricoter du tricotin ? Se faire vacciner contre la goutte au nez ? Prendre un billet de train pour les îles Mérovée ? S'acheter un écran plus grand, pour ne plus se contenter des palmiers dont on ne voit que les racines, des plages dont on ne sent que les pavés, sous les palmes, des string's dont on nous vante la drôle de bobine ? Changer le couvercle de la cuvette en PVC ? Appeler en PCV l'oncle Barak à flûte ? Aller à Berlin en berline, dans le Limousin en limousine, à Palestine en phaéton, quoi que le char y soit en vogue ? Quoi faire avec trois fifrelins, une tronche de mal biaisé, dans la froidure qui s'en vient ? Je sais !
Je vais mettre ma culotte à pont, mes chaussettes à pompons, mes Buggies tricolores, une liquette des Galeries Farfouillettes TM, ma casquette à oreillettes, un cache-nez, des mitaines. Et je m'en vais de ce pas, non sans avoir noués proprement mes lacets ronds, vers le premier distributeur de Celib. Vous là, avec vos mines d'afranch' man, je sens bien que vous ne savez pas ce que c'est que le Celib, modèle déposé ! Non, non ! Ne niez pas ! Ne faites pas comme si vous aussi, on vous avait invité, dans le carré VRP, à l'anniversaire de sa sainteté Muhamad al Khadafi. J'ai un ami qui y fut, depuis plus de nouvelles. Pourtant en fidèle toujours il s'était comporté, pas complotiste, pas pentecôtiste, pas adventiste, toujours à l'heure ! Allez savoir ce qu'ils lui ont trouvé ? Scientologue ? Scientifiquement tout reste à prouver. Que Dieu par exemple soit né d'une éprouvette et voila que tout est chamboulé ! Petit proverbe personnel : Quand la sciente est au logis le compte en banque est bien garnis.
Mais revenons je vous prie, à ce qui nous occupe en ce moment, votre insatiable curiosité sur le sujet de ce qui n'a aucune importance, je veux parler du Celib. Le Celib c'est simple, c'est comme le cent-pas (merci à Richard Gotainer!), ça se trouve à tous les coins de rue, les vraies et les virtuelles, notez qu'on y prend les même risques de se faire écraser, de se faire pincer les doigts très forts et le pire d'y rester, ignorés de tous ceux qui n'ignorent pas qu'on les ignore aussi et que ça pousse à écrire des âneries comme celle que vous êtes en train de lire, en ce moment même. Au fait ! Oui vous avez raison, au fait ! Mais c'est qu'il me faut vous faire un aveux avant que les stats ne retombent en quenouille, je ne sais moi-même pas très bien ce que c'est que le Celib ... Juste que parfois, le petit vélo que j'ai en rond dans ma grosse tête, fait son tour dans l'absurde et s'invente des sytème de convivialité où par exemple il suffirait de s'abonner à une borne, d'y glisser sa carte bleue (mais pâle) et de s'en aller vérifier que le dérailleur a pas déraillé, que les pneus sont bien gonflés, que la selle est bien scellée, avant que de se saluer et d'aller prendre un café, main dans la main, par exemple.
Avec le Celib restez plus Lib, de plus en plus Lib ! Définitivement Lib !