Magazine Journal intime

I do ... with an ear to lend (About a Girl)

Publié le 16 septembre 2009 par Jess_kelig

Alors alors ! Que va-t-il se passer ? Promotion canapé comme l'a suggérer une miss dans un commentaire sur la page 7 ? Peut-être que oui, peut-être que non ... Page 8 !
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Il me conduisit par un accès interdit au public, dans un long couloir avec pour seules paroles « Au fond à droite. » J’eus soudain l’impression d’être dans un mauvais polar. Mes pas résonnaient sur le carrelage, l’éclairage était précaire, vacillant. J’atteignis enfin la porte, et tapais brièvement. Sur invitation, j’entrais. Derrière son bureau, un homme aux allures de videur de boîte me lança :

« Que voulez-vous ? »

« Euh … Je viens de la part du chanteur du groupe qui se produit ici depuis quelques jours. Il m’a dit que vous recherchiez une serveuse et comme j’ai besoin d’un travail … »

« Vous avez déjà bossé dans un pub ? »

« Non. Jamais. Mais je sais m’adapter. »

« Porter un uniforme, vous pose un problème ? »

« Euh non, non aucun soucis. »

« Bon. Levez-vous. Tournez sur vous-même. » 

Je m’exécutais sans vraiment comprendre l’intérêt qu’avait une telle manœuvre.

« Ok, je vous engage. Vous commencez ce soir. On ouvre à 19 heures mais rendez-vous à 18 heures pour qu’on vous briffe et qu’on vous trouve un uniforme à votre taille. Soyez ponctuelle. »
Je le remerciais, et sortais de son bureau. J’avais trouvé un job, tout allait bien dans le meilleur des mondes.
Il me restait quelques heures à tuer avant de revenir découvrir mes fonctions. J’optais pour une ballade dans le coin. Après ces semaines mouvementées, j’avais bien mérité un peu de détente non ? J’allais travailler de nuit. Je n’aurais plus souvent l’occasion de prendre du bon temps. Mais si c’était le prix à payer pour accéder à la liberté, alors j’acceptais le marché.
La journée s’acheva tranquillement. J’étais sereine et optimiste pour la première fois depuis des mois. Je repris le chemin du pub bien décidée à faire de mon mieux pour qu’on daigne me garder. J’étais à l’heure. Le patron était là. Il me présenta rapidement aux autres employés. Enfin, quand je dis qu’il me présenta, ce n’est pas totalement exact.

« C’est une nouvelle, montrez lui des trucs, et filez lui un uniforme. »

On peut faire mieux comme entrée en matière. Peu importe, je n’étais pas là pour les honneurs. Une femme qui devait avoir la trentaine, m’attrapa le bras et m’entraîna au bar.

« Bon ça c’est le bar, là les salles. Tu vas de tables en tables, tu notes les commandes, tu te ramènes ici, tu les dis à lui là-bas, il te les prépare, tu les ramènes et surtout t’essayes de pas faire de conneries. Les clients se chauffent facilement, on n’a pas envie que ça dégénère parce que t’es pas foutu de retenir ce qu’ils veulent boire. C’est clair ? »

Pour être clair et concis ça l’était. 

« Viens avec moi, je vais te donner un uniforme. »
 

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Si la page s'achève sur l'uniforme, c'est p'être que c'est sujet à une réflexion sur le type d'uniforme ... En même temps, j'dis ça, j'dis rien hein .... ;-) 
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