Les nerfs qui lâchent...

Publié le 16 septembre 2009 par Tazounette


Ce matin, les nerfs me lâchent. J’ai envie de pleurer. La raison ? Aucune en particulier et des dizaines à la fois…

Le stress de n’avoir qu’une seule tête sur laquelle repose toute cette vie à Bruxelles.

Les soucis du quotidien, les appareils qui foirent, les maladies qui s’accumulent, les impératifs du boulot et les gardes d’enfants malade à trouver, les formulaires à remplir, les papiers à remplir pour l’école, les fournitures, les courses, les goûters imposés à l’école qui nécessitent des placards plus ou moins achalandés, le divorce qui se profile, les vérifications à faire pour ne pas se faire entuber (on connaît l’énergumène), la sœur qu’on voudrait retrouver parce que ça fait 30 ans qu’on se passe à côté et le temps qui manque, le temps qu’on perd en bêtises et la tête qui déborde de tellement de trucs qu’on a beau se poser devant son clavier, rien ne vient.

Comme si la source imaginative qui s’était rouverte il y a quelques semaines s’était de nouveau tarie dans le stress minuté qui bouffe mon temps, le reste du temps.

Et quand je regarde un calendrier et que je réalise que je n’en suis qu’à la moitié de mon contrat et que je me dis que j’ai encore autant devant moi que derrière (voire un peu plus…), ça me déprime !

Je sais que c’est la rentrée, les jours qui raccourcissent, la lumière qui diminue en même temps que la température, le soleil qui se fait rare, je sais tout ça. Je sais qu’il faut le temps de tout remettre en branle. Je sais aussi que cette vie que je mène là n’est pas ma vie à venir, que c’est un passage obligé, un transit comme disait Arachnée, mais put* que c’est long !

Ce peut-il que pendant mon mois de vacances j’ai à ce point oublié ce que c’était que de tout assumer ?

Ou suis-je beaucoup plus prête à tout partager que je n’en ai conscience ?

« Patience et longueur de temps font mieux que force ni que rage » dit le proverbe, font-ils aussi mieux que le découragement et la fatigue ?

???