Le technicien que je suis s’est bien sur précipité sur internet pour aller voir, et en effet, o rage o désespoir, on ne peut que constater l’amateurisme des créateurs du site !
Commençons par la page d’accueil : Le style fait très webmaster débutant s’il y a une dizaine d’années. De gros boutons pas esthétiques, une image de fond plutôt ringarde, un logo qui visiblement n’est pas passé par les mains d’un webdesigner. L’ensemble non seulement fait très amateur, mais n’est vraiment pas beau ! A l’heure où l’on nous rabat les oreilles avec le web 2.0 et l’interactivité avec l’internaute, c’est tout de même un comble !
Là ou ca se corse, c’est quand on commence à cliquer sur les beaux boutons de la page d’index… et qu’on arrive sur des pages d’erreur ou une page de test d’une future « boutique ». Il paraitrait d’après des sources proches de Ségolène Royal que cela serait du à une surcharge du serveur causée par un afflux inattendu de visiteurs ! Comme si on ne se doutait pas que ce nouveau site annoncé dans la presse et les médias allait attirer pas mal de monde !
Enfin, j’ai entendu et lu ici et là que ce site aurait été facturé plus de 40.000€ à notre ex candidate préférée… Heuuuuuuuuuu je vais vous dire expérience à l’appui, que pour faire ce qui est visible, il y a en gros deux jours de boulot, et que les logiciels utilisés ne semblent pas être à l’origine de ce prix exorbitant, puisque on voit à certains endroits (boutique) des traces de Joomla, excellent logiciel libre et gratuit développé par la communauté.
Bref, pas mal de bricolos moyens seraient capables de faire la même chose pour 2 ou 3000 euros, ce qui pourrait laisser à penser que la facturation de ce site tient plutôt de la complaisance que d’autres choses. Mais peut être suis-je mauvaise langue et que la face cachée du site est plus complexe que son apparence ne le laisse à penser !
Tout ce que l’on peut en dire au final, c’est que ce site est mal parti pour soigner l’image de marque d’une personnalité déjà descendue bien bas dans l’opinion publique, et que de telles grossières erreurs de marketing politique ne vont pas contribuer à inverser la tendance. Cela s’appelle tout simplement une grosse gaffe, et qui sera dure à récupérer !